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Full text of "La liberté (1914-04-21)"

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A LIB 


DIEU ET MON DROIT 


de ot a pus 0 ee SC ——…— _ - _ 


4 

Rédaction et Administration : 
619 AVE. McDERMOT 

Télephones 


Garry 4264-4265 


{ } 
Î lre ce qi < AVONs l'épée deparis l'actt eLaiqr e. Sa morale n'abondait point !bresuts de violence et de révolte! des intellectuels, que ce soit des 
À | aussi brutal qu'inconstitutionnel de 1890! jen imipératifs vatégoriques. Un plaisaient à cette sombre détra- [1 bumbies, vous me peérmetthvez bien, 
Au reste, nous nous isrivons en faux contre le préambule lu} prin ipe la dominait et la résu- | quée. Elle n'avait aueune résis- L derechef, de les exposer, de les ex- 
NE AC TON à progr unie du parti Hbéral qui sert de base à cette politique de l'an- nait: nd ivre sa Vie, ar lémment. | tance ü Ke ur opposer, car elle er à. pruner re le swours de votre 
Le “AN Western Catholic Banquet” a eu lieu la semaine der s à outrance, lequel & lit comme suit: “In many of our schools librement!" Ni'les vieilles tradi- |earnait lé-régime et l'époque: elle Vous: Ps dez d lées, je 1 
nière, L'ordre de su] on elle du Pape primait celle du Roilthe € lren nre not bei ing taught to speak the Euglich langage.” tions, mi les antiques préjugés [etait un total le cr les tres, | ous pes Uz æ : ip r nel 
n provoqué un accés de bile dans k uup des bigots lu protestan C'est » fidaié CCE éfutée. A À impe a 2 NES OA Que ipétée |n'etcombra € nt cette conscience :lune résultante de toutes les néga- | esfi par X S, je le les crois pes 
M Le fonds dis ls dbbié T'rib le ut ter Foie le jp Puis dt Us MD intéronte| à l'exploiter shit ri Lcd re jee juste ce que contien- | tions, un paquet de nerfs, à nya, L'a dé igené nous au 
PE nd UE du. 1 Es rs A } a | À [nent les manuels de l'époque, nil merci les émotions et dès impres Bo e lu CPR, non pas 
;: prédil pour pu | ser fanatisme anglais. Les libéraux voudratent-ils introduire au plus, ni moins: de vagues abstrac-|sions, Nul respect de soi, nul res-| avec des lunettes d'un verre spé- 
MS: Manitoba s far inetx règlements no 17 de l'Ontario et décréter queltions, de flottantes généralités. pect des autres, un être qui est|c al, non pas au travers q'un pris- 
La plupart des oblaions fécheiilies par: la 7'Adues: sont d'u l'angla s sera la se ule ] angue de communication entre maîtres et quelques préceptes dont on ferait capable de toût si vous ex itez | me engine él ur ec 
pulsné cotasie, Si ce n'était qu'elles traduisent aussi une éplo élève laus 1 = écoles bilingues Est-ce que M. Norris avait en plus facilement des vers à mettre !sa colère tir vous armez sa most à frrei nd À pie % ah sd pre 
"A RMI Le di hibvits fanatiome. elles nà van #8 l'être | "€ lorsque le 10 novembre dernier, il par vit de réfondre, si besoin, [autour d'un mirhton que des axio- Or, il Jui parut un Pr “+0 Le ral be gr à NT 
Ypoc FAURE COURS RE VAUCPRIER CCE notre Jégislation scolaire pour donner à tous les enfants du Manitoba lines à produire des héros. Rien nel Figaro menaçait sa fortune, On] l'espérance d'un avancement quel- 
rapporter que dans un sottisier. | la connaissance de l'anglais qu'il rêve pour e “If it i  thetlobligeait en somme.  Avait-elle défublait Jo de son masque hau-!conqne qui nous fuit on fera par- 
“Le Pape est un étranger, il n'a faire avec notre pays | x { à , | Er arts 4 1 je Me dr” à re À pta és : « une une? Elle ne savait point. Flf{tain, L'une de roche n'était qu'u-|ler, ce n'est pas l'espoir d'obtenir 
Ce procédé des catholiques est des plus extraordinaires ordre Logstr rh “ . jy es 11 -5an Apr: Mg aux à 4 4 Canari suffisait d'avoir une belle tête, [ne fume de rochette, quelque {un poste honortfique une bonne 
des “santés” indiquent Ja somime de lovalisme au maître de PEAR He lis Der un 7 D. Ÿ 2h TL Er ae sa AV: Avait-elle un Dieu ? Elle ne savait [chose de fragile et qui s'effrite au[“job” payante, qui nous fait et 
re... La présence du maire à un tel banquet særait du déloyalisme lisait même que si en 1091 on avait pu prévoir les Irconstances | boint, Il lui suffisait d'avoir, pour [cabotin. Trois ou quatre person- | nous fera combattre, c'est encore 
Roi...” actuelles, on aurait rédigé autrement la clause dé l'enseignement bi- “ue ques jours au moins, un marilnages surgissnient tour à tour des | moins l'espoir de se ur aisser les... 
C'est la note générale, sonnée par tous les protestataires li Te: ane + ps illustre et qui éts ait le dieu des Ju- té inèbres de ce génie: l'un mentait| doigts, ce qui ne nous émpéchéra 
d sarticle concerngnt PI ati qe d'Etat neutre, que M. Norris PA Jo était sa règle, sonfà la tribune, l'autre corrompait | pas de faire notre devoir, Car 
AE AE pit dressé en cheval de bataille dans son ET A de novembre ! idéal, sa sanétion, Et tout le mon-[les juges, un trosième livrait la!cest un devoir rigoureux que d'é- 
Loyalisme d'hier et loyalisme d'aujourd'hui! Quelles rapi lie et qu'il a nuit épenit pre en prétendant l'expliquer [de suit que Jo avait mis dans lefpatrie. Jo s'écroulait. Elle eut un |clairer, pour le catholique et le 
mutations nous expérimentons dans notre pauvre pays! devant Fassemblée française, n'a pas 6t6 inséré au programme défi- feerene il paternel tout son catéchis- frisson FL elle- mn hél. bien! ie hr: dans 2: nf 
Les mémes Voix qui protestaient contre la préséa ni e accor re nitif. mais fau lr. 1! t-i 1 ètre hi if pour voir en cet omission autre cho- me ct Tout son dé ‘alogne. Alors el W sorti, F hd pe a re ae y 74 re bre Teauait à a Lis 
ar lex catholiques à la plus haute autorité des temns clatmaie " qu'i oeuvre politique Sinistre figure que celle de Jo!fauto. Deux stations sur la route:|sure de ses forces l'écueil à éviter 
par ithotiqu \ la plu ut tort tem] atmnaient, qu une manceu politique, une chez l'armurier, une sur lefet la bonne voie à suivre. 
y a une quinzaine, la gloire et lhéroïsme des sujets pris 4 ints an- Quant aux écoles séparées, M. Norris n'a pas hésité à déclarer Apostat de son baptême, renégnt oder Nr M. C1 tte! urti pris je suis et serai 
- hs À » | L. des traditions familiailes. Jo dres- [trottoir du Figaro. M. Calmette Jui, parti pris je suis el-s0rai, 
glais de FUlster s'apprétant à lever l'étendard de Ja révolte contre! qu'il ne pouvait les promettre en auèune facon et 1} a répondu d'une|”, au-dessus de la foule contempo: | partit : elle tira. chaque fois qu'il s'agira de  dé- 
le Roi. Les mains qui aujourd'hui pointent menacantes et frémis-| manière évasive à la question qui lui fut faite de dire s'il entendait ARS un he ù la Méphisto.| O mi érables rhéteurs, à cuis-|noncer les vilenies de nos manda 
santes d'indignation le déloyalisme des catholiques applau ent à Es quelque chose pour soulager les Catholiques de Winnipeg et Nargue à Dieu! Nargue au pays![tres‘de loges et de tribune, vous[taires quels qu'ils soient, Oui je 
frénétigement l'évangile de la désertion militaire, préchée : i-| des centres mixtes de l'injuste et odieux fardeau de in double taxe Nargue à à l'histoire! Sans serupu- qui raclez les baptémes et qui ste- suis parti- pris à dénoncer autant 
nity Hall, par un officier de la loyale nulice canadienne, scolaire. Le rappel des amendements Coldwell, inscrit à son pro-[les, sans pudeur, le ploutocrate"dé-|cagez les CRE RCESS Re VOUS VO TA il sera nécessaire, “l'esprit de 
Dans le trésor de la rébellion en Ulster sonnent des ous venus] granune, indique clairement qu'il n'y a rien à espérer de lui à ce magogue fait le vide partout afin lez point la face! PE Le les partisans 2% 4 
du gousset de nos faronches loyalistes, Si la guerre civile éclate.] sujet. de mieux remplir ses poches, 1 Cette femme, c'est vous qui 2 a CRE 
des balles, achetées de l'or de nos loyalistes, iront frapper les troupes Comme on peut le constater, il v aurait un long chapitre à écrire n'y a pour lui ni lois divines ni[vez faite: ÿr- browning. . 7. pp 4 trait ot ke dette à F Au 
lu Roi 10 ( a les ‘virintioné. voire infime! este ndictions de lois humaines, ni droits acquis nifqui l'avez € rat; ic JPPrER Iste, | DA 4 il que j'enseigne la lâche 
{ \ | pour montrer toutes les varinti 1 voire meine 1 ontra [al Biôhs reétbctibles. T1 inébris poutic’est vous qui l'avez tué! té, lu défection. Vous préfèreriez 
Qu'importe ! Vive le roi! A bas les déloyaux ‘atholiques! M. Norris lepuis son fameux discours PEQBEAME du 10 novembre, Néx bebloiter sil EDloité en { Î 1 rpg e il nm x eut rien de Leur 
Logique! Logique! Quels durs quarts d'heure tu passes dans| FE méprisant, en dédaignant, en ri- AIT 1 Foela, et que 4 j'allasse dormir, Mer- 
les mains de ces loyulistes raffinés, suraffinés, | La dernière résolution votée par l'assemblée des libéraux fran-lcanant, Nulle injure ne l'atteint. Ki Une dissimulation derrière un 
cuis, bien que d'une haute inspiration et contenant le fier engagement [nulle plainte ne le touche: il pille, Jr de plune, fi donc; vous na- 


d'appuyer n'importe quel parti qi 
taurution complète de nos droits 
au gouvernement Roblin., ‘Sans 
tabli les écoles séparées et il n'a 
droit d'attendre de lui. 
Manitoba, mais il a 
ue Université d'Etat, il 


LA SITUATION 


Les Uloches, organe du diocèse, ont publié l'article suivant sur 
la_question scolaire. Nous le reproduisons à la demande de leur 
directeur, 


katchewan, 
protégé les 
gatoire en vertu de laquelle, faute 


Le 10 novembre dernier, M, TC, Norris, chef du parti libéral|® { o MAT DL 
libres, ils auraient été forcés d'en 


uanitobain, prononça à Winnipeg devant PAssociation libérale de Ja 


: ; k + 6 Si des : nrients Cotdwell: deméuten 

ville un discouts programme, dont le Free Press du lendemain publia tre LA ‘ à nick ns nts Coldwell dem ur t 
ÿ ns 4 : ‘1 = o!! { = QE 

le texte. Nous primes note des déclarations, relatives rer atnonques des centres 1 


la question 


surtout depuis l'annexion du Keewatin an 
défendu les collèges contre leur 
a donné aux Catholiques des centres ca- 
tholiques des écoles ressemblant au moins de fait à celles de la Sas- 
ve qui est un progrè 
Catholiques des centr 


il vole, il écrase, couvrant ses bri- 
gandages d'une rhétorique har- 
gneuse et boursicotière, [1 évoque 

à l'esprit des poclestats du drame 
HR Entt que aux dents longues, aux 
mails l'OUges, AUX doigts griffus, 
et dont le règne serait intermina- 
ble s'ils nè s'empétraient dans lu 
robe de quelque courtisane, 

La malheurense regardait vers 


ii inserira à son programme a res- 
violés en 1890, ne rend pas justice 
loute, 


REPONSE À 
“UN MOT” 


Des personnes ‘bienveillantes 
m'ont communiqué un  articulet 
paru duns le Manitoba, 13 avril, 


ce gouvernement n'a pas ré- 


pas fait tout ce que nous étions en 


absorption par 


»s sans être tontecroit—, et il 


es mixtes contré l'instruction obli-| Jo. Cela lui était bien égal que intitulé “Un mot’ 
‘de place suffisante dans nos écoles [Viviani promenâñt son éteignoir Pour les nombrtux lecteurs de 
voyer leurs enfants aux écoles neu- [parmi les astres du ciel. Jo Iuilla Liberté, qui, sans doute comme 


moi n'ont pas le bonheur de lire 
cette feuille, nous ferons à “lar- 


servait d'étoile: Li, n'en deman- 


impuissants à déli- 
dait pas d'autre. Su Av douleur 


dixtes de la double taxe, il faudra 


AU Liu MtMletion rhin tte Ce D Pad était que l'on doutät de la  cons-lticle” en question honneur d'une 
: . : rec là 16 JewiIsi ) is crncace, est ce {ous doive : x Vs + . Añla rent ‘1 
scolaire, contenues duns ce discours et nous cities le texte anglais do , D x à À pl te lil €: AUS CE ience de Jo, Elle disait : “C'est lel fidèle reproduction. 
n à 51 ss ’ Sn à etlorcer assurer par leur x > ‘Hbre, A » 
dans lequel lorateur avait résumé la politique de son parti. (Cf. \ PURES OLD ES NE à l'ad te 7 plus honnête homme du monde! UXCMOT 
« P pas : . PT + h Nous ter J'oOns el ! an Î adresse Leu 88. | Te + 12 : L Les DRE 
Les Oloches, ler décembre, p, 477). L'on n'a pas oublié Fimoression je us 4 ri Ja . je a MONTE À CARS k | Elle avait oublié de lui D 'Ee li 48. 
: : + * : ‘. lorgane 4 *e di ar era, ‘onni à agne perfhile , (  d ‘ si |” ane * QU 
de malaise et de mécontentement que produisit ce discours chez les #6 mr à 4 DORE PSE COR OR IA| CRE 1 k OC tqu ‘il ne faut pas confondre . HP Si l'anonyin( nf et voue 
* : Ë ; : | : l ‘ne cle sde wues années € “€ 6 ( st catholique Fnôte « les »s ét > s ! 16 us !—" 
( atholi ques de la province, et L'on peut relire dans les JOUFNAUX da- qi À ve) À APE og long ; Her pORseS ou F LA e à ‘ % he né u té nee li uccès et LE RE jours de LAON PS "veut 
‘ ! “A [et français et particulièrement contre nos écoles, Et M. Norris, leftu n'est pas en raison directe dufsigner son nom, nous ferons quel- 
tholiques de Winnipeg, notamment dans la Vorthurest Reviens, 15 PR RES : ; À PA à | l° | il 
) *] x à : chef du parti libéral, a mauvaise. grâce de déclarer qu 1] est incn- nombi ‘ec aes € ‘rimes impunis. ques obs erx ations A artic e qui 
et > novembre, et Zv Liberté. 18 et 25 novembre, les commentaires 4 t'a . œ x à » Le RE blié dans la Liberté du 14 
qu'il provoi qua. publie de lui Iuiposer stience, parce qu il nv posse le pas d interet ds * El pu lié dan il 01 
P ti ef | " Libé 51 financier, Cette excuse, de În purt du chef d'un parti, est inaccepta- L'un dernier. une revue illus- LE EU Il | sant 
our énue de ce [à er disc ", les | Qu e lan- 1 DE .… : : . : « ‘ * p n ‘ » ss » 1e inlheureux de { 
‘ ur gtténuer l'effet de ce pa ARACE CIRE OE TR RS ENRERUX L se ble, ‘Tant qu il en sera ainsi, ce journal continuer à unir les Catho-|trée la représentait accoudée aux lé ? le. ou | rt et ARE 
, oh » 6: , +) LT » acc ‘n°3 ill . « , DE « : . . : . dé: er prit de par 1 detre 
yne raniçui & tinrent à Winnipeg le 24 mars un a: emblée à la quelle liqnes contre parti dont il défend les principes et le progranune, [coussins d'un divan profond, un|°"* Aie 1 “re irti pri 
TE ñ “y à une sé 6 ti l'e ] é ‘ , , A ° ‘ 0 : |sOI- ‘me s or ae par "18, 
ssléta M, Norris Ayant voté une s de résolutions sur l'ensei-! pis arriver au règlement de la question scolaire, il faut nn group livre à la main. Cette femme li- Cet | j Reset cris É aussi de 
gnement bilingue, sur les restrictions à apporter à la politique def y: Ne à Eve # ke ait. Elle eût voulu sans dotite que est bie “e auss 
Lu Art « Rp PES p] sg heS | : Ï * d'hommes désintéressés et capables de s'élever à des hauteurs serei- $ CR. I 4 {tant parler de bravoure et de con- 
instruction obligatoire, sur le manque de sympathie de la pressel hs où l'on voit avant tout la justice, le bien et la paix du par t@te la littérature ancienne cet t d lissimuler derrière 
+14 US 0 " : NAT E TS { S IL avt a Jus , | et li t a vs $ ÿ* ; ‘ rage et de se dissimuler de Û 
libérile anglaise à l'endroit des Canudiens-français, is les soumirent! Cost tont le contraire de ce que fait le Free Press, Qu'il prêche la |! Kierne he fût qu'un long dis- D ou de plume 
Le $ ; À : \S £ N ca le fi à l'CSS. rêche la k ARTPA ENS Fe À ,, 
au chef libéral qui prononça un discours dans lequel 11 les passa en paix et la justice, et il trou or le l'écho chez les Catholi jues et ohez cours de Jo, Eîle se résignait pr 
revue et s'effonça d'expliquer qu'elles n'étaient pas en désaccord avec! fous les sens bien pensant de ménx ‘3 de je He: : n «de 4 
: Û sé f LS s s g s 101 elist S, . F. . : e an- s 66 ” 2 » 
le programme de son parti. Ces résolutions affirment des droits| hors du Journal officiel, des a L'anonvme “Lorrain” n'a que 


sacrés en termes clairs et énergiques et constituent un bel hommage 


aux revendications catholiques et francaises, Seulement les décla- 

rations de M. Norris, quelque bienveillantes qu'il ait tâché de les CETTE FEMME 
faire, ne sont pas aussi satisfuisantes, I] proteste qu'il à repoussé LT dal 
la proposition qu'il lui a éié faite d'en revenir au régime de 190 et 


il déclare qu'il veut s'en tenir hu soi-disant règlement Laurier-CGrreen- 


C 
way conélu en 1896 et devenu loi en IS97T, Que 


est entendu: Mme Caillaux 


veut-1l dire en rén- 


; nt À est absoute par le KR. P. Thala- 
lité! Sans le Modus vivendi établi depuis par le souvernement Ro- mas! L'homme jui insulta la 
blin, ce prétendu règlement ne signifierait pour nous que peu defsainte Pucelle exalte ln bacchan- 
chose, M. Norris fait grand état du mot #voles nationales, mais 11[te ensunglamée, Il est 


logique 
? 


en rétrécit le sens, Nous voulons, cs tionales le 


lui-même : 
l'héroïsme 


nous aussi, des éco 
de vrais patriotes dans une 


uvec 
contre 


blasphème |" 


capables de former se conclut na- 


atmosphère religieu- 


se, car la religion est lu pierre fondamentale de lu société et du pa- turellement par l'apologie de la 
triotisine, vassinat, é pol 
Sur la question bilingue, le chef libéral x posé une importante II est done écrit que ce régime 


des 
Thiers avait pré- 
dit qu'il finirait dans la boue, Il 


réfusera rien sinon 


motifs de fierté. 


restrietion. Nous citons ses paroles d'après le Fre Press: ba ‘ pro- ne nous 
pose that we muke it imperative that the English language should 
be tuught in everv school, and that every teacher be thoroughlr : n'avait point pré vu qu'il y aurait 
litiéd to teach the English language, no matter what his r Mon or | qu sang mêlé à cette boue et qu'un 
nationatity, Ef he also speaks French or German or Ruthenian, all 
the better, but he must be well qualified to teach English. és 
Pressé de plus près sur ce point, M. Norris répondit, au suiet du 
français, qu'il devait être sur le même pied que l'aniflais à l'école. bien habitué que l'on 
Evidemment, cette admission forcée n'était que pure diplomatie, Sa 
véritable pensée est dans la citation que nous venons de faire, comme 


jhiu- 

législateur se li pour dire 

sous la troisième République à 

ces visions chroniques, régulières, 

prouve la résolution adoptée de la bête humaine en liberté, on 
demeure stupide à certains jours. 

L'horreur et l'ignominie dépassent 


soit 


lèverait 
à la mégère rouge : “Vous en avez 
tué un, bravo!" 
trois jours plus tard à l'assemblée! 
plénière réunie pour arrêter définitivement le programme du parti: 
“To make the «de quate tea hing of English obligatory in ali publi | 
schools. Quant à l'enseignement du français on des autres langues, Ja RP AO male. On ” deman- 
Rs :  » . è , 9h ré Le {de si l'on dort ou si lon veille, si 
il n'en est même pas fait mention, { omme on le voit, le programme! monstres qui surgissent 
libéral n'est pas rassurant pour l'enseignement bilingue. Le pass |quin bien des êtres réels el 
du parti est bien sombre et les déclarations présentes de son chef m non pus des lurves de cauchemar. 
Ou s demande surtont où eela 
sort, de quelle ménagerie ces fau- 


sO1I- 
sont 


ont rien moins que M. Norris va-t-il exiger pour les di- 


suspectes, it 
plômes de nos maitreset maîtresses un ensemble de qualifications au 


sujet de l'unglars qui fermeront la porte de nos écoles à nne partie | ves se sont évadés pour léchirer 
du personnel enseignant actuel! C'est la eonséquence logique de sa jet pour dévorer. 
lécluration. Le français et les autres langues n’ont qu'une impor-| La première République lança 
tunce secondaire à ses veux et il semble prût à en faire le sacrifice| dans la rue ses vierges de Messi- 
complet au profit de l'anglais. Nous avons toutes les objections du dor, sa tri be ae en “+ "pe ” 
monde à une telle politique, Pour les écoles primaires, pas n'est prostituée siotile de sang el 4 al- 
; j + s : cool, qui glapissait derrière la 
besoin d'une connaissance approfondie de l'anglais, (fhat cremy 


elarette et jusque sur les marches 
de l'échafaud. La vroisitme Répu- 
blique est plus élégante: elle a 
conduit sa tricoteus chez les 
grands couturiers, elle lui a ‘mis 


teacher be thuroughdly quadiried to tea the English lañquan L' 
Norris peut être assuré ue nous avons autant à coeur que lui Fen- 
seignement de l'anglais, mais qu'il saehe aussi que nens tenons tout 
gutant au français. Gare aux politiciens qui tenteront de resirein- 


nales du Congrès de Pan ou des 
banquets de Mamars Elle lisait, 
Elle allait au théâtre: les Dan- 
seau de la démocratie signalaient 
sa prése nee qix “premières et 
décrivuient si toilette. 

Mon Dieu! que de coups de pis- 
tolet elle a entendus an théâtre et 
dans les romans du jour! Les dra- 


faire des observations qui lui sont 
adressées, Son nom, il ne le cache 
pas dans un sac, ni il ne l'enfouit 
au fond d'une cave, “Lorrain suis, 
Lorrain resterai.”  N'en déplaise 
au Haniloba. Sa manière de voir 
et d'interpréter suffirait à elle seu- 
le pour dissiper les quel ques ap- 
prébensions qui auraient pu nous 


les 


d'astrakan 
M toutes les fourrures, tou- 


un Jnanteatt sur 


{l 

les parures: elle lui a! planté 
Le magnifique uigrette au som- 
met du chapeau: elle lui a donné 
un riche manchon pour cacher son 


| | 


rowning et ses belles mains blan- 


hes, Mais l'âme est restée pareil. finaturges et les romanciers à af uster, 
le, une âme où il n'y a plus que mode sont de force moyenne sur Voyons, Messieurs. Quelle mou- 
des instinets et des appétits, desfla grammaire et x règles de l'art, 


che vous pique ? ILya 
semaines c'était “Jenn- Baptiste! 


quelques 


audaces sans nom, des vices sans [mais ils sont de première force au 


nombre, la Ad du sang, l'effron- pistolet, Neuf sur che des eus de qui avait le don d'offusquer vos 
torio ans ls , à » sAls 14 s » » se « J t 
terie dans la boue, je ne sais quelfconscience se tranchent  aujour- seigneuries, aujourd’ hui c'ést au 


hideux mélange qui est un défi à 
tous les psy hologues et à tous les 
mora listes, 

Mine Caillaux n'avait même pas|j 
un non: à donner ut! commissaire 
de police, car le nom qu'elle porte 
ne lui sppertient pas, Elle est la 
soeur de celle à jui le Maître di- 
suit: “Tu as eu cinq muris et ce- 
lui que tu as maintenant n'est pas|: 
le tien!” La bohème de l'amour. 
la vagnbonde des fovers transitoi- 
res avait fait du mariage une fa- 
con de bail à l'année, Et cela ne 
scandalisait personne autour d'el- 
le: M. Poincarré avait mis son 
bom de témoin au bas du contrat 
sacrilège, Lourde de erimes, légi- 
re de remords, elle s'en allait ainsi 
à travers le monde, Elle  dinait 


d'hui par un petit bruit sec et une 
chute sur les planchés. “Elle me 
résistait. je l'ai assassinée”, disait 
jadis l'Antonv de  Dumunés . Nos 
casuistes contemporains ne ont 
pas plus embarrassés, “Tue-la !” 
disait l'autre Dumas, *Tue-le! 
Tue-le!”, c'est In morale des 
Bernstein, des Croisset, des Blum 
des Bloch, des Lévy, de tous les 
bouchers hébreux qui ont fait du 
théâtre français une facon d'a- 
battoir talmudique. Les agrégés 
dé l'avenir æuront un magnifique 
sujet de thèse pour le doctorat 
daus ce simple titre: “De l'usage 
de la poudre dans le dranwet la 
comédie d'hier.” Vous yons oppo- 
sæz à un mariage: on vous tue! 
Vous ne voulez pas un divorce: on 


tour de “Lorrain”, Vous nous fai- 
tes beaucoup d'honneur, savez- 
vous, Pour ma part je vous en re- 
mercie infiniment: vous êtes prêts. 
déclarez-vous, à vous oceuper quel 
que peu de “l'article malheureux” 
C'est fort Hp mais je crois qu'il 
ne serait pas indispensable de 
vous faciliter la chose, 
Est-ce le nom de ‘protecteur’ 
donné au “parti” qui semble l'être, 
qui vous chiffonne! Donnez-nous 
des preuves, montrez-nous du tra- 
vail fait au grand jour. de l'action 
en notre faveur... et nous serons 
prêts sans “marchander” à lui re- 
connaître “ce titre bienveiHant”. 
Ne sérait-ce pas plutôt le mot 
malencontreux. de “politicien”, 


dans les ambassades et je suis sûrlvous tue! Vous défendez votre glissé par ci, inséré pur là, qui 
qu'elle regardait parfois IMlvsée. | honneur contre un fibustier: il! possèderait le don infaillible de 


Elle se disait: “Si Jo est fidèle, si 
je suis fidèle à Jo, il n'est pas im- 
possible que je sois bientôt reine 


provoquer les “foudres du Mani- 
toba”. Eureka! je crois avoir mis 
la main dessus, 


vous tue! Vous empoignez un vo- 
leur, vous arrêtez un a sstssin : 
vous êtes tué à coup sûr! Hugo 


de France, Seulement, sept ans|abusait du flacon de Locuste, du! Messieurs, comme catholique, 
de mariage c'est bien long!!” Et|poignard et du billot: le revolver comme Français, comme électeur, 


elle était songeuse en pensant à 
quels sacrifices nous obligent par- 
fois les ambitions à longue échéan- 
Æ, 


a supprimé cet arsenal pour les 
morts trop simples, C'est bien 
plus dramatique l'éclair dans la 
coulisse. le coup de foudre, lac; 
teur qui tombe, les bras étendus, 
avec un £ cri. +, 

Elle lisait, elle était une acrou- 
tumée des théâtres, Tous les sou- 


vous ne permettrez bien, je snp- 
pose, d'avoir des idées et une opi- 
nion. Et quand ces idées, et quand 
ces opinions ont recu. l'approba- 
tion de personnages. un peu ‘plus 
conséquents que ceux du Manito- 
ba;.et quand elles reflètent les as- 
pirations ou les voeux, que ce soit 


+ *% 


Sa conscience d'ailleurs ne lui 
reprochait rien. Elle était une 
belle fleur poussée sur le fumier 


|vez pus honte ! quel expédient, 
mes el Ce nom il me vient de 
ma compatriote Jeunne d'Aix, 
C'est en son honneur que je Pai 
adopté: il me sied de le garder 
toujours, envers et contre tout. 
C'est pourquoi, obéissant servi- 
teur et docile aux ordres des seri- 
bes du Hanitoba, je suis, demeure 
+ signe 
| 
l 
| 
[Dans les différents LU les de la 
presse française sur l'affaire Cail- 
{laux-Calmette, il été souvent 
question d'une lettre ignoble d'un 
député du nom de Thalamas. Ce 


Lorrain. 


UNE LETTRE 


sire est des plus tristes et des plus 

nuls représentants qui aient ja- 

mais siégé au Palais Bourbon. 
Insulteur de Jeanne d’ Arc, il 


s'est vu l'an dernier attaqué par la 
|jeunesse parisienne dans l'encein- 


Ë méme de la Sorbonne où il pro- 


fessait un cours libre, S'obstinant 
à poursuivre ses leçons, sous l'oeil 
protecteur des gendarmes, il dut 
finalement lâcher prise sous le ri- 
dicule dont le couvrit "a mugis- 
trale fessée regue sur le bord de 
sa chaise de ie ii pre mains 
d'un groupe de jeunes étudiants. 

C'est cet individu qui a osé com- 
plimenter Mine Caillaux de l'as- 
sassinat de M. Gaston  Calmette, 
directeur du Figaro, Sa lettre est 
un document de l'histoire contem- 
poraine. 

La voici: 

‘Madame, 

Je n'ai pas l'honneur de vous 
connaitre, mais je sais par expé- 
rience quelle est l'infamie de ‘lu 
pres immonde envers les  sénti- 
ments les plus intimes et les”-plus 
sacrés + quelle guerre elle imène 
contre la famille, les choses pri- 
vées les plus respectables de ceux 

qui luttent contre les  privi 
deu riches et contre les menées clé- 
ricules, 

Vous en avez tué un, Bravo! 

Lorsqu'un homme en tient jus- 
qu'à se mettre en dehors de la loi 
morale et à côté des pénalités ci- 
viles, il n'est plus qu'un bandit; et 
quand la justice ne vous fait pas 
justice, il ny a qu'à se faire jus- 
tice soi-même. 

Faites de ma lettre l'usage que 
vous voudrez, et voyez en A 
avec mes respectueux homnrages, 
le cri de la consience d'un honné- 
te- homme révolté.” 

Après cela, tivpns le rideau, 

— — 2202 — 


La tulipe est une Meur sans 


âme; mais il smble que la ro 
et le lis en aient une. 


CARRE | 
Le temps est du mouvement sur 
de l'espace, 
“#4 * 
L'année est une coupe 


se compos “de d'épis, 
fruits de d'herbes Bdies, à 


| % 


Comment un rajah faisait exécuter ses ennemis par 


ee 


UNE HISTOIRE DE FAUX 
VAMPIRES AUX 


les 


serpents najas. 


Sahib! miur: 
dikarri, en s 
John Lennox, 
respectuetserne 
trateur 
chaise longue 
lui répomire. 

Ah! c'es toi. Mabhrah-Singt! 


nura res Pa 
approchiant de 
tout en attendant 


nt que 


Las 


1 


de 


rotin, voulut bien 


fit celui-ci, en  jinterrompant Ja 
lecture de son courrier, Que mel 
veux-tu? 

An à trouvé un nouveau cH- 


davre, répondit l'Indien, toujours 
à voix bass, 


— Encére! Où cela 
À Devant l'habitation de Kans 
Myporce. 
Qui est le mort? 


—Hana-Mypore lui-mene 
Quoi! Le conseiller du rajahf 
Oui, sahib 


Sait-on qui l'a tué” 


Mahrah-Sing demeura  silen- 
cienx 

“Ah! reprit sir Lennox, tou 
jours Ja méme cho alors! Une 
autre mort mystérieus{ Une hor- 
rible blessure à la gorge ? 


A)jui, sahib, 

Plus une goutte de sang daus 
le corps? 

Non, 

Et les Jongues traces, aussi 
laissées sur la terre, comme si le 
cadavre avait été truiné par les 
vampires meurtriers { 

Le shikarri fit de lu tête nn si- 
gne affirmatif. 

“C'est extraordinaire,  prodi- 
gieux! s'écria l'Anglais en se le- 
vant d'un bond, Tu vas me dire 
peut-être encore qu'il avait offen- 
sé le rujah de Djammba, ce malheu- 
reux ? 

-Sûrement. 

Et que ts dieux vengeulrx 
l'ont chatié de cette cruelle facon, 
en se ærvant d'une maudite bête 
mystérieuse 2" 

Mahrah Sing ne répondit rien, 
mais ses traits s'éclairèrent d'un 
imperceptible sourire, dénotant 
qu'il n'ajoutait que fort peu foi à 
la légende courant dans le pays. 

Depius que le gouvernement an- 
glais avait envoyé sir John Len- 
uox, en qualité d'administrateur 
colonial, dans ectte région perdue 
du Pendjab, celui-ci avait pu cons 
tater plus d'une douzaine de 
morts, parmi les familiers du ra- 
jah. 

Elles présentaient ceci d'étran- 
ge que toutes s'étaient produites 
de même facon. 

Aux premières heures du jour, 
un découvrait, devant le seuil de 


l'habitation occupée par la vieti-| l'Anglais, se leva d'un somptueux 
me, son cudavre, horriblement dé-! divan bas où il était paresseuse- 
chiqueté à l'endroit de la gorge, et{ ment allongé sur de riches cous- 


n'ayant plus une goutte de sang 
dans les veines, 

Pur une coïncidence bizarre, il 
s trouvait que les morts avaient 
à un moment ou à un autre de leur 
existence, commis quelque triviale 
offense à l'endroit de leur souve- 
vain. Or, le vajah de D'jamba pas- 
suit pour être aussi équitable que 
magnanime : il punissait sans mer- 
ei les fautes commises contre le 
gouvernement de son Etat, mais 
ve prétait point attention aux of- 
fenses qui lui étaient personnelles, 

Le temps passait, tout semblait 
oublié quand soudain, un matin, 
on trouvait mort celui qui s'était 
rendu coupable d'un délit de lèse- 
majesté. 

Une légende, entourée d'un reli- 
gieux mystère, s'était formée par- 
mi les sujets du rajah qui assu- 
raient que les divinités hindoues, 
pour châtier le coupable, lui en- 
voyaient, la nuit, des êtres fantas- 
tiques, des vampires, qui se char- 
geaient de mettre à exécution la 
sentence fatale. 

le côté religieux de cette 
gende, que le rajah se 


lé- 


pressionner les indigènes, 


de leur souverain maitre, 


A chacun des nouveaux décès, | ministrateur 
sir Lennox avait entendu la mè-! maintenant venu à parler de la 
en nouvelle mort 

de | indigène, découverte le matin mé- 
surnaturel suffisait à ne pas luilme, et demanda en paroles véhé- 


me fable répétée de bouche 
bouche, mais ce qu'elle avait 


en laisser croire un traitre mot. 


Après avoir fait quelques pas|tions plausibles 


sir! 


[toute difficulté dans ses rapports 


gardait|eus, Mais bientôt, à la façon dont 
bien de démentir, suffisait à im-! sir Lennox commençait à élever la 
au! voix, il comprit que la présence 
point de faire naître chez eux une] de l'Anglais au palais avait enco- 
sainte terreur pour la personne!re un autre objet. 


jmerveilleux en découvrant par ha- 
sard que }a victime à du offenser 
Île rajsh... Mahrah-Sing, ajouta- 


que de sotte billevesées, bonnes au 
plus à effrayer les vieilles femmes 
let les enfants.” 

| Ji fit quelques pas, puis reprit: 

."Et d'abord, les as-tu vus, ces 
lvampires? Non, n'est-ce pas? 
Connsis-tu quelqu'un qui les ant 
aperçus? Non plus. Alors!” 

L'assurance de sr Lennox 
parvenait pourtant point à 
vaincre le shükarri. 

A défaut des goules invisibles, 
#s investigations personnelles lui 
lavaient permis de toujours rele- 
ver les mêmes traces sur le sol, 
auprès de chacun cadavres: 
le longues trainées étranges qui 
smblaient avoir balayé Li terre, 
“omine faites par la queue d'uv 
immense oiseau de proie. 


ne 
con- 


| des 


* 


La théorie de sir John Lennox 
attribuant ces morts successives À 
l'attaque de léopards, toute hypo- 
thétique qu'elle fût, devait pour- 
tant ètre selon toute probshilité 
seule rationnelle, et l'adininistra- 
teur colonial avait fait partager 
sa conviction à son secrétaire 
Fairfax, qui, à ce moment, se 
trouvait en tournée dans le. dis. 
trict. 

On attendait son retour d'iei 
quelques jours: aussi sir Lennox 
décida-t-il de patienter jusque-là. 
avant de faire au rajah des repré- 
sentations sur les étranges et mys- 
térieux décès des indigènes; ses 
sujets, mais que Je gouvernement 
des Indes avait également sous 
son protectorat. 

Toutefois, quand il eut repris 
la leeture de son courrier, après 
avoir congédié d'un geste son shi- 
karri, sir Lennox décacheta un pli 
contenant des instructions officiel- 
les de ses chefs supérieurs, ins 
truetions qu'il lui fallait signifier 
au rajah de Djamba. 

Très monté déjà contre ce der- 
nier, il résolut de profiter de l'oc- 
casion qui s'offrait à lui de faire 
d'une pierre deux coups: il irait 
trouver le souverain au palais, lui 
communiquerait les ordres de son 
gouvernement et lu! ferait égale- 
ment des représentations au sujet 
de ces morts suspectes qui nécessi- 
taient certains éclaireissements. 

Sir Lennox partit donc, aecom- 
pagné de son fidèle shikarri. 

Le rajah, dès qu'il apercut 


sins, et se porta au-devant de lui. 

Il n'y avait dans ce mouvement 
aucune obséquieuse politesie, mais 
simplement une déférence, encore 
mélée d'une certaine hauteur à 
l'endroit du personnage officiel 
que lui avait adjoint le gouverne- 
ment anglais, dans le but de sur- 
veiller son vassal. 

Très froxdement, avec un fleg- 
me tout britannique, sir Lennox 
lui donna lecture des instructions 
écrites qu'on le chargeait de lui 
communiquer. 

Le rajah, qui, tout jeune, avait 
été envoyé à Londres pour y faire 
sæs études, connaissait à fond la 
langue anglaise, ce qui évitait 


avec le gouvernement des Indes, 

Il baissa légèrement la tête, en 
faisant signe ainsi qu'il se con- 
formerait aux instructfons don- 
nées, puis de la main désigna un 
siège à son interlocuteur. 

Ce dernier toutefois, refusa de 
s'assoir, ce qui fit froncer le sour- 
cil au rajah, pensant que c'était 
là un manquement aux usages re- 


Sèchement et sévèrement, l'ad- 
colonial en était 


mystérieuse d’un 


mentes au rajah quelles explica- 
il en pouvait 


sous la véranda, l'Anglais s'arrè-| fournir, 


ta devant son shikarri, et se croi- 
sant les bras, lui dit: 
“Ah! je n'en reviens 


stupides, ici, pour croire à de pa- 
reilles superstiions! Contes 


que ces soi-disant victimes 


de! dant les devant lui et hochant la 
bonnes femmes, que tout celu! Ce}tète, il s'écria que ce décès ainsi 
qu'il y a de vrai là dedans, c'estque ceux qui l'avaient 
des| tous entourés des mêmes circons- 
vampires sont simplement de pau-|fances mystérieuses, ne pouvaient 
vres diables qui ont eu le tort de! être, à son avis, que le fait de cer- 
in 573 la nuit dans cette région/|taines divinités vengeresses 


A cette question embarrassante, 
l'Indien ne put d'abord rien ré- 


pas de|pondre, tout interloqué qu'il était 
voir combien vous êtes tous assæz|de son étrangeté, 


Puis, haussant les épaules, éten- 


précédé, 


que 


infestée de léopards. Qu'arrive-t-|les indigènes avaient peut-être of- 
ilt Quelqu'un des fauves bondit|fensées, 


sur le malheureux et a tôt fait de 


| les Van 


mort. Voilà tout.|rance 


Il parlait avec une telle assu- 
e sir Lennox en était à 


se délient, | æ demander s1 le rajah était vras- 
, on crie au ment convaincu de ne qu'il disait, 


ms 


ou si—avec ce sérieux que les In- 
liens seuls savent garder-4l ne 
2. imoquait pas wnpunément de 

No pouvant élairrir ve point. 1 
# contents de prévenir le rajsh 


Let que le gouvernement des Indes 
envetrait probablement d'antres 
fonctionnaires, accompagnés d'un 
juge peut-être, pour faire une sé- 
| rieuse enquête sur place. 

“Votre gouvernement, Excel- 
leuce, répondit l'Indien, agira 
comme il l'entendra. moi, je ne 


l'admivis-!t-1l en le frappant amicalement|suis pour rien dans ces malbeurs 
colonial, allongé sur une!àa l'épaule, croismioi, ce ne sont K!dus à la fatalité. 


Après avoir prononcé ces ps 
roles, il s2 réfugia dans le mutis- 
me le plus absolu, donnant à en- 


tendre à l'Anglais que leur en- 
trevue devait prendre fin, 
Sir Lennox, malgré tout son 


calme, ne put réprimer un mou- 
vement de colère qui n'échappa 
point au rajah. 

S'il l'avait méme examiné 


de 


plus près à ce moment, il eût 
aperçu l'éclair de fureur qui 
brilla dans son regard, éclair 


presque aussitôt éteint, d'ailleurs, 
Mabrah+Sing, pourtant, qui s 
tenait à distance respectueus der- 
rière son maître, l'avait remarqué, 
lui, muis ne broncha pas. 
Sir Lenox quitta le palais et re- 


gagna son habitation, et là ne 
put s'empêcher de dire au sli- 


karri : 

“Nous verrons bien maintenant 
si ces morts suspectes ne vont pas 
enfin cesser !” 

Mahrah-Sing hocha de la tête 
et murmura à voix basse: 

“Sahib a offensé la rajah... 

Eh bien? reprit l'Anglais a- 
vec hauteur. , 

—ÏIl arrivera malheur à Sahib. 

—Encore!..." s'écria sir Len- 
nox. avec un geste de colère, 

Puis, se calmant soudain, il eut 
un rire, en ajoutant : 

“Nous verrons bien... D'ail- 
leurs, demain, suhib Fairfax sera 
ici, j'attends son retour, et je 
compte me livrer avec lui à une 
enquête approfondie sur la mort 
de Rana-Mypore, le conseiller du 
rajah, avant d'envoyer mon rap- 
port au gouvernement, Nous ver- 
rons bien ce qu'il en est de cette 
fantastique légende". .." 

+ 6 % 


Sir John Lennox avait trop 
présumé du lendemain, car aux 
premières heures du matin, Mah- 
rah4Sing, en prenant son service, 
découvrit avec horreur, devant le 
æuil de l'habitation, le cadavre de 
son maître, afrocenænt déchiqueté 
à l'endroit de la gorge, et n'ayant 
plus une goutte de sang dans les 
l'EUnes,.. 

D'autres indigènes, appelés en 
toute hâte, vinrent l'aider à rele- 
ver le corps et à le transporter à 
l'intérieur de la maison, où on 
l'étendit sur une couche, 

Les Indiens poussaient des cris 
de lamentation, comprenant que 
cette mort nouvelle, brusquement 
survenue après les autres et frap- 
pant cette fois un fonctionnaire 
anglais, ne manquerait pas d'être 
suivie de représailles, 

Mahrah-Sing, atterré, contem- 
plait le cadavre, sans pouvoir pro- 
noncer une parole, sans faire un 
mouvement. 

Il se rendait compte pourtant 
combien sa prédiction de la veille 
s'était trouvée réalisée, 

Il en était là de ses réflexions, 
quand il entendit le galop d'un 
cheval et, courant à la vérandah, 
il aperçut le secrétaire  Fairfax 
qui mettait pied à terre. 

“Ah! sahib, s'écria-t-il en se 
sortant au-devant de lui, les deux 
bras élevés, un grand malheur est 
arrivé!...” 

—Quoi donc? interrogea Fair- 
fax en gravissant les degrés de la 
véranda. 

—Sahib Lennox est mort!... 

—Mort? Lennox? Comment ce- 
la ? Où est-il? 

—Là," fit Mahrah-Sing, en le 
conduisant auprès du corps muti- 
lé. 

Et, tout d'un trait, il raconta 

les événements de la veille et la 
découverte qu'il avait faite quel- 
ques instants seulement aupara- 
vant, 

Fairfax était hors de lui. 

Comment! \Encore une de ces 
morts aussi atroces que mystérieu- 
ses- Et non plus un indigène 
maintenant, mais son propre chef! 

Après s'être pieusément décou- 
vert, «t ayoir jeté une-couvertire 
sur le cadavre, il se fit de nouveau 
répéter par le shikarri ce qui s'é- 
tait passé au palais, 

Lui non plus n'ajoutait aucune 
foi à la légende des vampires, re- 
connaissant l'œuvre vengeresse du 
rajah. 

Avant de faire son rapport, 
néanmoins, et de l'envoyer au 
gouvernement, il voulut avoir une 
entrevue au palais avec le souve- 
rain indien. 

Il s'y rendit done sur-le-champ 
avec Mahrah-Sing et, tout en a 
prenant au rajah ce qui venait 
s passer, il ne lui mächa pas ses 
paroles, lui annonçant que son 
gouvernement, averti, le rendrait 
certainement responsable de ce dé- 
ès, entouré de circonstances 1nez- 
pliquées autant qu'inexplionbles 


qu'il ferait son rapport à ce 4 06 ba 


LA LIBERTE 


Le rajah tint devant Fairfax 
la mème attitude de dignité hau- 
taime que la veille devant six Len- 
n0x, æ bornant À dite que lui non 
plus fe comprenait rien À ces mal 
heurs Qui se snocédaient À Djam- 


… 


“C'est cœ qu'on verra!” s'écris 
Fairfax avec fureur, en prenant 
congé de lui. 

Comme il retournait à l'habita- 
tion en compagnie du shikarri. 
celui-ci, s'approœthant de lui, dit 
à voix basse : 

“Prénds garde, sahib!... 

—AQue veux-tu dire? 

—Sahib Lennox aussi avait of- 
féné le rujuh hier... tu vois ce 
qu'il eh est de lui aujourd'hui: . .” 

Ces "paroles du shikarri lui fu- 
rent une révélation, 

Sans aucun doute, pour donner 
plus de créance encore à la légen- 
de des divinités vengeant toute 
offense du Trujah, si celui-ci était 
l'instigateur de tous ces meurtres. 
lui aussi, Fairfax, devait s'atten- 
dre à devenir sous peu sa victime. 

Il pe donc de se tenir sur 
æs gardes et de découvrir les cou- 
pables, coûte que coûte, Et sil 
fallait un exemple, quand bien 
méme le meurtrier srait le rajah, 
il serait châtié comme il le méri- 
tait. } 

Pouvant avoir entière confiance 
dans Marah-Sing, il le mit au cou- 
rant du plan qu'il venait de for- 
mer. 

Sir Lennox se trouvait certaine- 
ment dans son habitation, ou 
peut-être assis sous ln véranda, à 
cause de la chaleur de Ja nuit, 
quand il avait été attaqué à l'im- 
proviste, puisqu'on ne lui avait 
pas entendu pousser un seul cri, 

Et c'était de là. qu'une fois 
mort, il avait été attiré jusque sur 
le sol: des traces de traînées 
étaient encore très visibles. 

I fallait done quie, dans ce cas 
particulier, comme dans les au- 
tres, probablement, où la même 
remarqué avait pu étre fuite, le 
meurtrier, homme ou bête, s'avan- 
cât jusque dans l'intérieur des 
maisons, sans faire le moindre 
bruit pouvant donner l'éveil, 

I! fut done convenu que, la nuit 
venue, Fairfax et Mahrah-Sing 
feraient le guet, chacun à l'une des 
baies ouvertes sur la véranda. 

Pour plus de précautions, le se- 
crétaire retirerait ses bottes, 6vi- 
tant ainsi de faire un bruit quel- 
conque en marchant, 

Ceci n'était pas nécessaire pour 
le shikarri dont les pieds étaient 
chaussés de sandiles de feutre. 

Armés, l'un, de son revolver, 
l'autre de sa carabine Winchester 
et de son sabre à lame recourbée, 
si le meurtrier vehait, il ne pour- 
rait certes pas leur échapper... 

Mais viendrait-il ? 

Mahrah:Sing en était convain- 
eu, après avoir été témoin de la 
scène du palais. 

En tout cas, on ne risquait rien 
qu'une vaine nuit d'attente, tout 
au plus. 

Aux premières ombres du soir, 
les deux hommes s'assurèrent que 
leurs armes étaient bien chargées 
et se postèrent aux endroits dési- 
gnés, 


#5 6 9, 


‘ls étaient là depuis près de 
deux longues heures déjà, quand 
soudain, à la elarté d'un rayon de 
lune perçant au travers de l'épais 
feuillage, ils purent apercevoir un 
corps qui se glissait sans bruit, 
rampant à terre, 

Le shikarri, levant déjà sa ca- 
rabine s'apprétait à abattre le 
mystérieuse créature, mais un si- 
gne de, Fairfax arréta son mouve- 
ment, 

L'Anglais voulait voir ce qui 
allait se passer, sachant bien que 
cet homme ou cette bête était en- 
tièrement à leur merci. 

C'était un homme, un Indien 
dont le corps souple avait escala- 
dé la balustrade de la véranda, 
dont il se prit aussitôt à frotter 
le bois avec une substance qu'il re- 
tirait d'un petit sachet. 

Il s'arrêta quelques instants, et, 
puisant à méme son sachet, sema 
encore à terre et sur un rocking- 
chair qui se trouvait à quelque 
chose dont il semblait saupoudrer 
le sol et les objets environnants, 

Il avançait lentement et finit 
par approcher de la baie ouverte 
derrière laquelle se trouvait Fuir- 
fax. | 

Art D il s mit de nouveau 
% en frotter doucement les mon- 
tants de bois #vee la mème subs- 
tance qui, répandit une très forte 
“leur, Brusquement une main 
puissante le saisissait au bras, une 
autre étreignait sa gorge, et dans 
les efforts désespérés que l'Indien 
faisait pour se dégager, deux 
corps roulèrent à terre. 

Fairfax, qui avait fait son hom- 
me prisonnier, l'avait réduit à 
l'impuissance, en appuyant du ge- 
nou sur sa poitrine, 

Mahrah-Sing! eria-t-il, à moi! 

Mais le shikarri, qui avait vu 
toute la sène se dérouler devant 
ses yeux, était déjà à ses côtés. 
maintenant solidement l'Indien 
aux poi 4 

“Là ! fit le secrétaire, en se rele- 


L4 . “. 
l'un des montants de la véranda léaire qui sentait déjà uu froid in 


Maintenant, si avaut que 
compté jusqu'à dix, tu ne me dis 


pas à quelle maudite besogne 1u! du courage. 


ee ee ee 


Jaeltense Le gagner. 


te Jlivrais tont à l'heure. je te tue! 


comme un chlen!..." 

“Et tandis 
voix, pas un 
me ne bougea. 

Fairfax vit bien qu'il n'obtien. 
drait rien de lui et, au lieu de ti: 
rer quand il fut arrivé à dix, il 
| dit au shikarri : 

“Peux-tu le faire parler, me ré- 
pondre ? 

—Non, sahib. [1 ne parlera pns. 
C'est nn des gardes du rajah... 

—Tu en es sûr? 

— Certain. 

—Attends alors... Nous allons 
bien savoir ce qu'il seinait ainsi à 
terre, ce dont il frottait le bois.” 

Fairfax arracha le sachet qui 
pendait à In ceinture de l'Indien 
et se prit à en sentir le contenu, 

“Ah! le gredin! s'écria-il, De la 
valériane, Je comprends tout. 
C'est pour attirer les serpents 
najas, ces énormes reptiles qui 
sont très friands de valériane..…. 
Tout s'explique maintenant !... 


es muscles de l'hom- 


| 
| 


Ce sont les najas qui ont causé 
toutes ces morts!.,." 
L'Indien avait suivi tous les 


et se 
attitude 


mouvements de l'Anglais, 
voyant découvert, son 
changea complètement, 

On ne le prendrait plus pour 
un simple voleur, mais pour un as- 
sassin, et il allait avoir à expier 
sa faute: il se lamenta done, im- 
plorant la pitié de ceux qui le re- 
tenaient prisonnier, 

“Ah!tu suis parler maintenant ? 
fit le secrétaire, Eh bien, je veux 
bien te laisser Ja vie sauve, si tu 
me fais ta confession. Mais rap- 
pelle-toi qui, si tu mens, je ne t'é- 
pargnerai pus, Mabhrah-Sing, ap- 
porte-moi de la lumière et de quoi 
écrire.” 

Læ shikarri obéit aussitôt à cet 
ordre et Fairfax s'assit devant une 
tuble, prêt à prendre par écrit les 
aveux de l'Indien. 

Il recommanda aussi à Murah- 
Sing de se poster à l’une des haies 
et de tirer sur tou objet qu'il ver- 
ruit bouger à proximité + la vé- 
randa, car lindigène pouvait bien 
n'être pas venu seul 

On n'entendit plus alors que le 
récit fait par le prisonnier, et le 
bruit de la plume du secrétaire, 
courant sur le papier. 

De temps à autre une 
question de celui-ci où bien 
exclamation de colère, 

Les aveux étaient complets. 1e 

rde accusait nettement le rajab 

e l'avoir envoyé mettre la valé- 
riane sous la véranda, comme il l'a- 
vait fait auparavant pour sir Len. 
nox et les autres indigènes mysté- 
vieusement morts aussi, 

“Voilà qui est fait! s'écria le 
secrétaire, Maintenant, je vais te 
rendre Ja liberté. Mahrah-Sing! 
détache-le.” 

Et quand l'homme fut libre de 
ses mouvements, l'Anglais lui dit 
encore : 

“Tiens, donne-moi les bottes qui 
sont là.” 

L'autre alla les chercher à l'en- 
droit désigné, s'attarda quelques 
instants à les trouver et finit par 
les apporter devant le secrétaire. 

“Mahrah-Sing, ajouta celui-ci 
en tenant toujours l'Indien en res- 
pect avec son revolver, envoie de 
suite un serviteur au palais, en 
commandant au rajah, par mon 
ordre, de se rendre immédiate- 
ment ici. 

—Bien, sahib!”" répondit le sha- 
karri en s'éloignant à la hâte, 

Dès qu'il fut revenu, Fairfax 
lui recommanda de toujours s'as- 
surer de la personne du prisonnier 
qu'il voulait confronter avec le ra- 
jab. 

Puis, saisissant une de ses bot- 
tes, il y mit le pied, tirant avec 
force sur les tiges. 

Soudain, un cri 
échappa. 

“Vite, vite, Mahrahsing! Re- 
tire-moi ma chaussure... Quelque 
chose vient de me piquer  atroce- 
ment.” 

Le serviteur, sous la douleur, 
était devenu livide, 

La botte enlevée, le shikarri 
aperçut au talon de Fairfax une 
toute petite pointe qui S'y  trou- 
vait fixée. Il l’arracha de suite et, 
s'emparant du revolver de son 
maître, en tira à bout portant plu- 
sieurs coups sur l’indigène qui s'a- 
battit comme une masse, 

“Qu'astu fait là? s'écria l'An- 
glais en eherchant à se lever mal- 

6 la souffrance qu'il en durait, 
Pinces l'as-tu tué, malgré mes 
ordres? } 

—Sahib! Sahib! regarde la 
pointe, Elle est empoisonnée et 
c'est lui qui l'a glissée dans la bot- 
te! 

—Ah! mon Dieu! Mais qu'y a- 
t-il à faire pour cela? Connais-tu 
un remède ? ‘ 

—Aueun! C’est un poison mor- 


brève 
une 


terrible lui 


déjà. Il faudrait... 
—Quoi ?...” 


tel... Vois comme la jambe enfle 


Le shikarri avait dit vrai, Le 


em A QRSS Jan Dern 


21 avril 


: 
4 ts | 
| I s1\ * q t | 


Wiuipeg, Man. 1914 


‘i 


LISSAUROe 11 


Muis il faut} le 
ut 
logunit dans le 


Peut-être pas 
dans Let 


. t 
A ce moment, le À vs de Dan s int: 


ba arrivait, escorté du serviteur |niers sont les 
il comptait à haute | indigène envoré pour le chervher.| ils s'attaquent à 
Un coup d'œil lui suffit pour|intestins et 
onprendre cœ qui venait de se} nctioi it be na 
passer, mais pas un muscle de son! Ecs poud le M tre | 
visage ne bongeu. vers délog iutie so! 
“Mabrah-Sing. ordonna Fair. }te et to le l'or. 
fax, dont la voix devenait de plus! guniame aid ‘ taurer 


en plus futble, empare-101 de 
wmisérable et atache-le 
à l'endroit mème où 1! 
mé la valériane," 

Le souvernin indien chercha à 
se débattre, mais ne put parvenir 
à < dégager de l'étreinte Püissui- 
te du shikarri. 

Les veux hors de la tête, trem- 


ce 


solidement 


Î 
| 
1 
‘autre a se- | 
1! 


Département | 


blant de tous ses membres, 11! 
‘riait merci. 
“Moi, avoir pitié de toi’ fit! 


Anglais d'une voix éteinte. As-tu 
oris pitié le air Lennox, de mot et 
les autres Taidiens, tes victimes 

—Pitié! hurla encore le rajah.. | 
Je les entends... Ils vout inv 
vor tr AN... 

Ce fut son dernier cri, 

Un horrible reptile, un de ces! 
serpents zaajas, long de plusieurs 
mètres, attiré par l'odeur de Ja 
valériane, était sorti du feuillage, 
s'accrochant à l'un des montants 
de la véranda, et s'avançait lente- | 
ment mais sûrement, avec d'hor 
ribles sifflements vers su victime 

Et comme une horrible goule, 
il saisit le rajah à la gorge, dans 
ses puissantes mâchoires, 

On entendit un dernier râle. …. 
Le souverain indien était mort et 
la bête infäme s'acharnait sur le 
cadavre, se gonflant du sang GUIMPES ET COLLETS | 
qu'elle suçait avidement, A | 

Ce spectacle atroce finit , par Fant de sont la forme gi: ! 


Cl À 
CPR A |A /) 
si ANNE 


” 
&)\ 


1 
OU 


écoeurer l'Anglais qui put à pei- [let se portant ave: veston qu'il en : 
ne dire ces derniers mots: faut absolument un modèle, Le L 

“Mahrah-Sing. Du achève-les patron 1-dessus ‘om pren 1 nombre û 
tous deux... l'homme et la  bé-[de styles et peut servir pour d'au- 


ie tres encore, 


sont 


mue: 
Deux coups de feu retentirent 
dans la nuit. 
Le shikarri avait obéi, 
Dans un suprême  soubresaut, 


De méme les collets 
tous de ln dernière mode et 
rajeuniront toute vieilli 
méme qu'ils embelliront toute nou 
velle blouse, 


blouse de 


Fairfox se releva d'un bond pour! Le dire No. 6385 est pour 
pour retomber A] torre presque toutes les gran leurs. La œlant) leur 
aussitôt. moyenne demande pour la guimpe 

“Mahrah-Sing!... A moi! sé|1l4 verge d'un tissu de 36 pouces 
cria l'Anglais... Ah! Ah!... Je de largeur: po le collet_N, 2, 


de verge dun tissu de 27 
de large et pour le collet No, 3, L, 


meurs!.., J'étouffe!...' 
De ses deux mains portées à sa 


pou ‘es 


gorge, le secrétaire de sir Lennox| verge d'un tissu de 27 pouces le 
venait d'arracher le col de son vê-| large. 


et 


de 


Ce patron peut être obtenu 
envoyant dix sous au bureau 
ce journal. 


tement, qui semblait 
de respirer... 

Le shikarri, lançant sa carabine 
à toute volée d'un bout de la piè- 
ce à l'autre, ramassa vivement son 
sabre à lame recourbée qui gisait 
à terre... 

H fit ployer l'acier, examina le 
tranchant en essayant le fil sur 
son ongle, comme un barbier fait 
d'un rasoir, puis il asséna un for. 
miduble éoup de poing sur la tête 
de Fairfax, qui aussitôt perdit 
connaissance, 

Avec une incrovable rapidité. 
Mabrabh-Sing. prenant l'Anglais à 
bras-le-corps, l'étendit sur son Hit 
de bambou recouvert d'une natte, 
De la point âu sabre, il fendit Ja 
jambe du pantalon et, relevant la 
toile, 11 mit à nu la chair horrible- 
ment tuméfiée,.. 

Puis, saisissant son arme deux 
mains, par la garde, il l'éleva au- 
dessus de sa tête et l'abattit à la 
hauteur du genou de Fairfax, en 
poussant un: han! comme le bi- 
cheron qui fend du bois. 

La douleur fit ouvrir les veux à 
Fairfax qui perdit à nouveau ses 
sens, tandis que Mahrah-Sing, 
courant chercher des linges, étan- 
chait le sang pour éviter une hé- 
morragie, Des herbes médicinales 
aussi, qui se trouvaient dans la 
pharmacie de campagne de sir 
Lennox, lui servirent à arrêter 
l'écoulement du sang... 

Le lendemain, un medecin-ma- 
jor que Mahrah-Sing avait fait 
prévenir par un indigène, à Ja 
ville de garnison la plus voisine. 
était accouru donner ses soins à 
Fairfax, qui, sauvé par le fidèle 
shikatri, avait vengé la mort de 
sir Lennox. au prix d'une terrible 
amputation. L 

Un rapport détaillé fut envoyé 
aux autorités militaires anglaises, 

L'enquête, qui fut faite à ce su- 
jet. fit découvrir aussi toute la vé- 
rité: le rajah de Dijamba eni- 
ployait des Indiens fidèles et fa- 


l'empêcher 


SES 


BLOUSE DE DAME 


| 
Joli modèle fermant sur le de- | 
vant avec épaules tombantes et | 
empiécement carré, Le cou s'enjo- ‘ 
live d'un petit collet, Les manches | 
se terminent en une forte manchet- ! 
té au poignet mais peuvent étre | 
pleine longueur, La jupe peut a- 
voir où n'avoir d'insertion | 
dans le dos, On peut se servir pour : 
ces costumes de serge, de chéviot- 
te, de cachemire et de tout tissu 
neuf souple, | 
Le patron No, 62381 est pour 
mesures de buste de 44 à 42 pou- 


pas 


natiques à servis ses plus basses ces, La grandeur moyenne deman- 

vengeances. # de 414 verges d'un tissu de #4 
Et pour éviter d'être soupon-| honees de large. 

né de faire disparaître ses victi- |" patron peut être obtenu en 


mes, il avait recours aux serpents 
jus... 

Fairfax est retourné en Angle- 
terre, quittant le service  colo- 
niul... 

Mais le brave shikaryi Mahrah- 
Sing est toujours avec lui... 

Et c'est ainsi que sæ trouva dé- 
truite la légende des faux vampi- 
res de Djamba. 


envovant dix sons au bureau de 
ce journal, 
NOTRE COUPON, 
Département des patrons, La Liberté 
B. P., 3151— 


Veuillez trouver ciinclus 


sous en retour desquels vous m'enver- 
rez: 


NO. ..us0:04: GTANGOUP, ,:: 


…... 


C'orni Bart. 


——— —— MORE db ces siamanirs en ne ss 
Les lieux meurent commune  les|Rue No, ......,...,,,..., 2 EU 

hommes,  quoiqu'ils  paruissent 

subsister. NS D nd car raté hs to 12 dtet él 

M CRE qui Ÿ PA MT ER 
ue autorité légitime doit ai- ge être accord L Pour Pa Œ 
son éendie et ss lgntes. ‘tion du , 

’ s 


2" 
#i Le 
AL 19" 
or DL le Vie) a bhitmememeeus mn am var 


1 + 
| #Yrai 


Winnipes 1914 


| 


COMME AU MOYEN AGE! UN CURE ASSASSINE | 


Un drame de famille jita- Par un homme déguisé en 


lienne fernme 
Naples, 17.+-Un drame qui rap-|  Abb e, 14. ne femme a ti-| 
«lle les tortures sitées au! ré six coups de revolver sur l'ab-| 
moven-tge, et 1 semble plus aux 55 Deseel:v uré de la paroisse | 
cotites fantastiques d'Edgar Poelr Maxent. Elle a réuss!: 
qu'aux romans de la vis moderne mdte ln fuite L'on croit que 
vidnt de se dérouler dans cette! l'assassin aurait revêtu un habit 
; | 
ville, | de feinimne pour ne pas être recon-| 
L'arrestation du baron Dome-lnu et 6ennpper pus faciicment 


rico Camarda a révélé la punition AUX Fee herenes de la police. | 


terrible QT avait infligé À as Le prêtre moribond a accusé le | 
4 - Mons à 
lourx aperips, are ur il eut appri garde hampétre lu village VOI- 
q 'elli 1" ent déchonor | notrni | 
le leur famille La vengeance aurait élé le ma-! 
LETP le l'idée qu ef de Ja} bile «1 rime, | 
2 1 
fnin p« | le vie et dé A | 
le { fret et “ure 
: 1 
plus jeunes que lui, le baron Ca-| UN EVEQUE ITALIEN | 
marda agit alors en conséquen MENACE DE MORT 
Après avoir fait mourir les deux] 
enfan L'f nfermer se lenx vtr 
3 | é. los ton 4 ) » A « 
FR GRENCENS Gr |"! Sérieux désordres à Catan- 
Jantes, it) i »n le 
, « zaro. 
pl w quelle t, jusqu'a | 
: | À mnpbletement épar es | 
| m rie, » dr PF 12 
Cela se passait 51 y a dix-huit Rome, 16—De sérieux. désor-| 
ins Durant ces longues années, le dres se sont pro luits à Catanza- 
rt de des iMalheureuses était res- | F0: petite ville située dans la pro- 
té ignoré du publie il de ee nom, au moment où 
ab : ve allait « ncer de cé- 
| trois ausyTeresina, l'une | l'évêque lait Omer - N “ 
dk | DATE succombait aux |'CUrEI IR MESSE pontiticale de Pas 
orre le son € inpri <onnement, ques: la cath «lrale, DRE 1 
L 'Autr otre, Tshbetle, a 616 dé Le dimanche précédent l'évêque! 
( Le lu our lerniere dan: ail interdit les processions qua 
la tour du'châtenau, par la police, | nt Het à celte Epoin de l'année, 
| tnt de fohe complet qui [£t avait défendu l'exhibitiua des 
d ‘1 « L . ‘ 
se 1 * in esnoir d uérison, | Age: saintes et des bannières! 
me à} * AUCH! OL uer)son, | . 2. D à , & 
Le baron Can “ la n avoué qu'il Lu gen ralement de fort mauvais| 
é où 2 +: lgoût s ] 8 « | : | 
uit l'auteur de tous ces mauvais | Dai des .. lan er sui dk 
traitements et, pour sa défense, a |! VIe OR matin JUSQU'AU se Me. 
> Achppag ne DIRE ! , us les ji | “naine snin- 
prétend qu'il a ut la senle per 43 8 les jours de la semaine sain | 
son Loawpie ce rer vengenrioe "où : à pa 
du déshonneur imposé par ses! { et ordre avant indigné pro-| 
f ts Famill {fondément In population: aussi 
StX Li au nou LORE F | init, : . , 
wlle-ci énvahit-elle la cathédrale] 
au inoment où le service allait 


à 42 D 


LE JEUDI SAINT 


| 
1 


icer. 
habitants 


Contre 


Le précipitèrent | 


NL 


er autel en eriant: “Mort à | 

A MADRID |lévéque.” | 

| Hravés de leurs meérinces ce! 

dr | dernier et son clergé quittérent ja | 


cathédrale et se réfugièrent en 


lieu sûr, 
Il est fort probable 


Le roi et la reine d'Espagne | 


lavent les pieds à douze), qu'après 


vieillards. | de tels incidents le pape interdirn 
au clergé de célébrer le culte et! 

sem S d'adiministrer les sacrements à 

Madrid dd.Suivant l'usage Catanzaro, jusqu'à ce que le peu- 


ple se repente de sa faute et pro- 
melte de se soumettre aux ordres 
de ses supérieurs spirituels. 


consærvé dans les pays di Le] 

le roi et ln reine d'Espagne pne | 

lavé les pie 1 de douze vieillards. 
Toute la cour assistait à la cé- 


rémonie, ie ont  L'ELECTI 


ADD D—— — 


ON 


À son issue, le roi et la r 


nduit par ln main deux des DE PRESCOTT 
vieillards à la table qui avait été | FD A 
dressée à leur ‘intention; les] 


grands d'Espagne Y ont 40m pa" | 14, Evanturel est froidement 


| 
4 | 
né les dif autres et un repas leur 
., ei | r u 
n ete servi, | eçu. 
Les membres de la famille roya-| 
“| (l 
le rempli saient les rûles de do-| 


mestiques: |  Wendover, 15.- -M. Gustave E- 

Tous ont accompli leur tache! \ uturel, ex léputé S de Prescott, 
admirablement, à l'exception  du|tontunue, malgré la froideur opPe: 
voi Alphonsesqui laissa  tomber| rente avec laquelle il est reçu par! 
une jatte contenant des orang | C6 CAGGIOUTS, de Ha 4 campagne 
beau milieu des membres du corps! dans le comté. Hier il a tenu une 
diplomatique. | assemblée iei et une autre à Plan- 
tagenets Le seul résultat pratique 
a été que des résolutions ont été 
adoptées blmant de nouveau sa 
onduite, M, Evautnrel a  tâché 
d'attirer la sympathie en  décla- 
rant que des députés aussi conpa- 
bles avaient été exonorés par la 


a. 


| 


ENTERREE VIVANTE 


Un cas de catalepsie à|l4gislature. 
\f. Sé écal lui a donné la répli- 
Naples 33. ‘ 
SE que dans les deux endroits. Une 
résolution de censure a été adoptée 
: “4 : “ar les assemblées à Wendover et 
s, 16 an police na été Im- l É ; : | 
f ae que sr Lise ano- | Piantagenet. Voici le texte de 
ormée par « rentes lettres 1 - ie, AY 0 
| \ : 1: [cette résolution: 
Vines, ue la duchesse Novoli, " ps A 
; we < 3 LE Lu la mort A une assmblée des électeurs de 
_ à sh ; 7 : {t té andere \Wendover et de Plantagenet, te- 
cp .# as a: ” imple-| ne ce jour, après avoir entendu 
ds | Le “y 4 3 241 70 PO les explications de M. Evanturel| 
met au ‘ns Ge CAL DSsIe, : , . 4 p ‘ | 
ne 7 " na L' Ad: mé nine de la +etis réplique de M. Senéeul, il est 
{ Lite ccecins it ñ : 117 à 
| 4 2 . : vient le vré jf per résolu que 66tte ass mblée approl- 
oca ht n à lent dei ‘1e ai n : 
* As OS PE le sans réserve l'attitude prise par! 
mis. d'inhiuner ont. avoué qu'ill ins TÉSET Ve L'attit qe prise I 
| l'association libérale du conté de 


de 


avait été impossible 
la duchesse était 


le T 


rouver au Lo ; 
, PO Epsoott à Vankleek Hill, 
leelicment 


mg Atulensic: c'est | mars dernier, en expulsant-par un 
en état de « UE CE PO Lite unanime M, Evanturel des 
auoi on avait attendu jusquà jeu- |” ZA bons 5 s 
: 14 à ‘ es xarti libéral. 

di pour inhumer la défunte, et] D. % À v Ssembiée déplore 
c'est après un examen, sérieux sf | © PAR" e AT 4 \ 
| xoériences répétées qu'on 4 et condunne l'attitude de M. 
' 'Xpe nces reperees ) ü- d È C + ‘ 
» # Ù si LRe Là ss ah + à vait Evanturel aujourd hui en cher: 
ap made 2 act 6 ; |ehaut à se réhabiliter par de faus! 
RAR PEUT | ses représentations, €L en  INVOr 


lice ‘venu les auteri- | Un me . 
Le noce 5 PEN S | quant l'affaire Ferguson et autres 


fs judiciaires; 1 € om proba- é 
tés judiciaires; il est don 1 que nous condammons également. 


ble aue le corps sera éxhumé, car 
les lettres anonvmes insistent sur 
ve fait que le corps, Jusqu'à pré- 


—————— 0" #2 2———— 


TRISTE MORT 


l 
Î 
| 
1 
| 
| 


sent, n'est pas entré en décompo-| 


sn ton. 


| 


Une femme victime de l'al- 
| cool. 


Paul Bernier 
BLJQUTIER 


Demandedés Agents dans toutes 


les paroisses francaises 


Montréal, 15.—L'enquête insti- 
tuée ce matin par le jury du co- 
| rongr dans le cas de Kate MeGui- 
| gan, cette servante dont le eada- 
lvre oelé à été trouvé au avai Bic- 


de l'Ouest Ikerdikes hier soir, a revélé que la} 
eee défunte, qui était adonnée à la 
131 Rue Marion, Norwood boisson, a dû s'endormir ivre et 


jau'elle est morte de froid. 


. 


RUES 4 


lrence avec des membres du sénat 


la déclaré qu'il 


|LORRUPTION 
NAVALE À TAMPICO 


MAECTORAIE 
Se VIN Er AR RÉ MT e à EN 
Lee Ætats-Unis se décide-|L4 premier ministre du Nou- 
| raiéht à rompre une lance! yeau wi est ac- 
avec le Mexique. eusé. 


Vera Cruz. 15.--On annonce 
que M. O'Shaugnessy. chargé d'af- 
faires des Etats-Unis, a rren une 
réponse définitive de M. Portilla! l'hon. James K. Flemming. pres 
y Koïas, ministre affaires ruier ministre du Nouveau-Bruns- 
étrangères, au sujet de l'ineident) wick. W°-H. Berry et Edgar 
le Fampico. . |Teed, à la demande de Timothy 

La réponse du.mninisige «les af-4fynch et Co. Limited, marchands 
{aires étrangères est que le gourer-!de bois, pour recouvrir Ja souime 
nement mexicain he reconnait pas|1le $1.#30, qui aurait été payée paf 
qu'il yait-eu insulte et estime quelles demandeurs aux  défendeurs, 
saluer le drapeau américain serait sans le consentement d'un nombre 
l'honneur du Mexique. sufüaint de 
d pagnie, en rapport avec certaines 
allocations pour limites. forestià- 
res, 

Commwe on le sait, il y à quel- 
mes jours, M. L.-R. Dugal, l'un 
les deux membres libéraux de la 


Saint-Jean, N.B,, 15. n bref 
de Ja Cour Sapréme du Nouveau- 
Brunswick a été émané contre 


les 


Washington, 15.—“1uérta sa- 

era le drapeau américain où la 
flotte des Etats-Unis  s'emparera 
le Tampico et de Vera Cruz. Ce 
sui adviendra par la suite regarde 
fluerta!" Telle est la décision du à : ! 1 
président Wilson. avait porté contre le premier mi- 


nistre de graves accusations. M. 


Ce n'est pas seulement l'inci- 
L l : : # 
lent de Tampico, mais une longue Dual prétendait que M. Flem- 
l s > } a : 
vie d'insultes faites aux Etats-[ Ming avait détourné certaines 
Unis seulement et à aucune autre | S0mmreS d'argent reçues pour des 


limites à bois et se les était appro- 
priées, 11 l'accusat d'avoir égale- 
ment détourné certaines 


nation étrangère représentée au 
Mexique qui ont convaineu le pré- 


sident Wilson et son entourage!" FT. 
ane. de toutes les nations, seuls les | d argent en TApPport avec l'entre- 
États-Unis étaient, de la part def TE du éhemin de fer :Valky 


Railway, entreprise avec laquelle 
le gouvernement est intéressé. 

On suggéra d'abord de nommer 
an comité composé les membres de 
‘a Chambre, mais il fut résolu 


Huerta, “l'objet de manifestations 
le mauvais vouloir et de mépris 
Des dépécl officielles gdres- 


i6= { 
sées à M. O'Shaugnessy SA été 


interceptées par la censure mexi- , 
a tr plus turd de nonuner une commis- 
Un vaguemestre qui se rendait |S101 royale, conduite que les juges 
Vern Cruz en unifor- {de la Cour Suprême du Nouveau- 


à la poste de 
me, pour retirer le courrier, fut 
arrété puis relâché, Les personnes 
cette arrestation 


punition dérisoi- 


Brunswick, avec tous les pouvoirs 
conférés à une cour de justice. 

C'est cette décision qui semble 
ujourd'hui rencontrer les faveurs 
du publie. 

Lorsque la Chambre se réunira 
aujourd'hui, on s'attend à ce qu'el- 
le adopte le bill autorisant un nou- 
vel oetroi de $10,00 par mille pour 
la construction du Valley Rail- 
way: elle y ajoutera de nouvelles 
garanties, cependant, comme elle 
l'a promis, afin que le publie n'y 
trouve rien de défectueux. 

C'est alors que la commission 
d'enquête, une fois Ha Chambre 
prorogée, sera autorisée à procé- 
der, 

Contrairement aux rumeurs qui 
veulent qu'il y ait d'autres mem- 
bres du gouvernement impliqués 
dans cette affaire, le premier mi- 
nistre du Nouveñt-Prunswick sera 
l'unique figure de cette enquête, 

M. Flemming est actuellemen+ 
malade à sa maison de Woodstock. 
Ces a donné occnsion à plusieurs 
journaux de parler d'une réorga- 
nisation probable du, gouverne- 
ment, Le “Times”, hier soir, fai- 
sait la suggestion suiyante : 

M. Geo. J, Clark. premier mi- 
nistre, et M. J.-B.-M. Baxter, C. 
R., procureur général. 

Ces rumeurs sont cependant 
sans fondement. Ce au‘il y à de 
certain, c'est que le gouvernement 


responsables «le 
n'eurent qu'une 
re, 
Ces faits, qui n'avaient pas été 
publiés jusqu'à ce jour, ont été dé- 
voilés aujourd'hui. 

Le président Wilson a 
qu'il était partisan de Ja paix, 
mais qu'il avait décidé à forcer 
Huerta à respecter l'honneur et la 
dignimé des Etats-Unis. 

Îl exige des excuses, non-seule- 
ment pour l'incident de Tampico, 
mais pour toutes les insultes faites 
aux Etats-Unis. 

Le but de la démonstration na- 
vale est d'obliger Huerta.à chan- 
er totalement d'attitude vis-à-vis 
des Etats-Unis. 

Jl n'a été recu anenne nouvelle 
de M. O'Shaugnessy, chargé d'af- 
faires des Etats-Unis au Mexique, 
depuis la déclaration faite à Huer- 
ta que les Etats-Unis exigeaient le 
salut de vingt et un «oups de ca- 
non au drapeau américain. Ce 
manque de nouvelles fait supposer 
que Huerta ne èdera pas, è 

Le président Wilson a annonce 
à certains membres du congrès que 
la question ne serait pas portée 
devant eux pour le moment: on en 
déduit que le président Wilson 
s'attend à ce que les négociations, 
à le l'ultimatum, durant 
plusieurs jours, ? 

Voici, en résumé, les faits notol- 
res de la journée: 

1. Le gouvernement est décidé à 
obtenir du Mexique des exciises 
pour «différentes insultes aux E- 
tats-Unis, dont l'incident de Tam- 
pico, l'arrestation d'un vaguemes- 
tre à Vera Cruz et l'interception 


déclaré 


propos 


nublicité aux aceusations. de M. 


Dugal. 


li 


LA CRIMINALITE 
A MONTREAL 


par ln censure d'une dépêche k & 2e 
er À de Washington N M. | Elle exigerait une augmenta- 


O'‘Shaugnessv : 
9, Le président, dans une confé- 


tion du corps des policiers 


et de la chambre des représentants, 
demanderait au 
congrès d'approuver sà manière 
d'agir; 

3, Le président croit que 
Mexique cèdera aux demandes des 
Etats-Unis et évitera la guerre: 

1, M. Bryan a déclaré qu'il n'é- 
tait nullement question de rappe- 
ler M. OïShaugnessy de Mexico: 

5. Le département de la marine 
a anoncé que les canonnières “/a- 
ragosa” et “Progress0” ont quitté 
le port de Tampico: 

6. Le département de Ia marine 
a décidé de faire une démonstra- 
tion navale sur la eôte du Pacifi- 
que ; 8 7 R 

7. M. O'Shaugnessy n'a envoyé 


Montréal, 17.—A la suite des 
crimes nombreux-qui sæ "sont suc- 
cédés depuis quelques mois à 
Montréal, le chef Campeau a in- 
sisté auprès des autorités pour fui- 
re augmenter l'effectif de da force 
municipale de 200 ‘hommes. La 
même demande a été faite l'an 
dernier mais iln'en’a été nommé 
aue cent, Lexdépartement. d'hygriè- 
ne demande aussi plus d'argent 
pour sa rforganisation. Le pro- 
gramme «d'améliorations  perma- 
nentes cette année englobera 1, 
500,000 et avec divers autres pro- 
blèmes à l'étude par le burean de 
contrôle, le budget de la ville sera 
porté.de $12,500,000 à 14 millions. 


 : ———" D 
aucune nouvelle indiquant un ; 
changement dans l'attitude de UN DR: 

Huerta. RAME 


Les croiseurs #Pittsburg”, *"Ma-{ 
ryland”, “Cleveland” 20 Chattn- 
nooga”, de transport “Buffalo” et: 
les charbonniers “Jupiter” et "Sa 
turne” ont recu l'ordre de se tenir 
prèts à partir. 

La flotile des torpilleurs de la 
flotte du Pacifique, qui se trouve à 
San Pedro (Californie). a été avi- 
sée d'avoir à attendre dans ce port 
l'ordre de l'amiral Howard d'aps 
pareiller pour n'importe quel port 
du Mexique. 


Montréal,  13.—Francisco 
Baptista, un Italien âgé de 25 ans, 
a été transporté à l'hôpital Notre- 
Dame. hier. Pendant une querelie, 


le de revolver dans la région ab- 
dominale, Les médecins déclarent 
cependant que Je blessé n'est eu 
danger de mort. d 
Le drame s'est déroulé au nu- 
méro 545, rue Lagauchetière, mais 
il a été impossible pour la police 
‘obtenir des À j 
motifs et les-auteurs.de la querel- 
le, persume ayant. voulu.parer. 


Le premier soin d'une mère 
c'est de conserver ses enfants en 
bonne santé. Ils ne le peuvent 
être s'ils sont travaillés par les 
vers. Servez-vous du remède Mo- 
ther Graves Worm Ezxterminator. 


R.| 


Lrecteurs de la com- | 


a décidé de donner la plus grande: 


le malheureux avait recu ume bal- 


ions sur les 


— lenornpie FATAL 


A BOSTON 


| 
| 
| —_——…— 


PUS personnes  périssent 
dont cinq femmes et deux 
enfants. 


# 
: 
1! 
| 

Poston, 15.—Sept personnes et 
| pas deux, comme l'on croyait tout 
| d'abord, ont perdu la vie hier dans 
| l'incendie qui a détruit un édifice 
ih six étages, coin Commonwealth 
LA Long. 

| Parmi les victimes, il y à cine 
lemmes, M. et Mme J. Éévopd 
Power. leur énfant ded eux ans et 
\kétr bonne Soht an nombre des 
| victimes. Plusieurs des 125 person- 
[nes qui œvépaient l'édifice n'ont 
échappé à l'incendie qu'en sautant 
|dans les filets de sanvotage qui 
[eur furent tendus. 

| L'incendie éclata dans nn amas 
| de déchets au sous-sol et se com- 
muuiqua rapidement à tout l'édi- 
ce. Deux femmes du nom de 


législature du Nouveau- Brunswick Schackford et Bemis se tuèrent en 


sautant par les fenétres. 
Les pertes sont de $60,000, 


220 2 — — 


FOTINS POLITIQUES 


Quelques rumeurs naissent 
de la venue des prochai- 
nes élections. 


Montréal, 17.-—H'un de <eux 
jui s'occupent le plus activement 
de l'organisation libérale à Mont- 
réal, a fouvni, ce matin, à votre 
correspondant, des renseignements 
très intéressants sur le résultat 
d'un caucus des présidents de 
clubs libéraux, qui a été tenn à 
Montréal dernièrement. 


| 


| 


re dans le quartier Saint-Jean- 
Baptiste, aux dernières élections 
municipales, avait été simplement 
un essai fait par les Israélites 
pour connaître leur force dens 
vette partie du comté de Maison- 
neuve, qui sera probablement dé- 
tachée, et qui, nvec In division 
Saint-Louis, formera un nouveau 
comté fédéral, 

Le candidat juif, comme on le 
sait, était M. Joseph Miller, orga- 
uisateur libéral israélite à Mont- 
réal. 

Or cet essai a permis aux Juifs 
de décider qu'aux prochaines élec- 
tions générales, M. Abraham Blu- 
menthal, échevin actuel de Saint- 
Louis, sera le porte-étendard isra- 
élite, 

D'un autre côté, M. A.-P. Pi- 
geon, maître-imprimeur de cette 
ville, a signifié sa ferme intention 
d'être le candidat libéral dans la 
nouvelle division aux prochaines 
élections. 


Ordre a été donné à tous Îles 
clubs libéraux, par M. Sévérin 


Létourneau, organisateur du par- 
ti, ici, de se préparer immédiate- 
ment, en vue d'élections générales 
à l'automne. 
+++ 
Montréal, 16.—4Le “Daily Mail” 
avant publié que M. Godfroy 
Langlois. député de Saint-Louis. 
avait sa nomination comme çom- 
missaire de la province de Québec 
à Paris. un correspondant a de- 
mandé à M. Langlois ee qu'il y 
avait de vrai dans la nouvelle. 
Absolument. rien, a-t-il répon- 
du. Pas plus vrai et pas plus pro- 
bable que ma nomination de Con- 
siller législatif. 
D'ailleurs, rien dans le statut 
provineial n'a encore été inséré 
relativement à la représentation 
de la province par un commissai- 
re à Paris. 
——— 240 0 -0— 


ARRESTATION DE 
CAMBRIOLEUR 


Le. na 


Un ex-policier est pris en 
flagrant délit. 


— —- 


Montréal, 16,—Greorge  Robin- 
son, âgé de 29 ans, un ex-consta- 
ble de notre corps de police, a 
comparu, ce matin, devant le ma- 
gistrat sous prévention de tentati- 
ve de cambriolage, 

Robinson venait "de : pénétrer, 
Mer soismdans d'établissement de 
Voss ét Stuffmanp, négocots en 
dentelles; 12, rue . Sainte-Hélène, 
quand wne alarme automatique 
contre des voleurs donna l'éveil à 
la police qui accourut sur les 
lieux. 

Se voyant pris, Robinson santa 
d'une fenêtre du second étage 
dans la rue, mais fut capturé, Sur 
lai on tronva mn revolver 92, 
chargé de 2 balles. 

Robinson a servi trois aps com- 
me constable. “L'automne dernier 
il était renvoyé de la police pour 
ivresses trop fréquentes. 


——— 0 2-2 — —— 


Les fleurs portent leurs par- 
fums comme les arbres portent 


leurs fruits, er 


SA 


| 


H a été eonnu que la candidatu- | 


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. . . . | : - : . 
car lui-mmême à à son enédit quel-4 Dimanche le 12 a eu lien à ja 
ques erreura ivristie l'élection des srndics 


Tous deux ont oublié la rite 


scûù " à Saira-Euaache da la Réréretde 
DUNREA, MAN. Mère Générale des Soeurs des 


Misnons venue d'Angleterre au 
Manitobs pour visiter les maisons 


Le 


mailles 


|pour l'anuée 1914. Les suivants} 
‘ont été nommés: MM. Acbiie Me-| 
'missite. Aifrod Hamel et Adoiphe 
Guyot en remplaçant MM Marcei| 
| Arnal, Cha, Cyrenne et Marcel! 


[| Mollot sortant de charge 


commencent 3:0:,! étabhes ic La Révérende Soeur! ..… 
v Û 
\OS culivaleurs œ préparent à!a été très charmées de notre village. ! | 
jeter en terre le blé | nt ils espé Oeil Ouvert M Joseph Painchaud a été nom | 
rent fort rendement l'automne mé secrétaire-trésorier du district} 
or} PT NN solaire pour remplacer M. M. On peut voir nos verrières, À Québec, dans l'église de Saint-Jean 
. Moilot Baptiste, la chapelle du Séminaire, du Patronage, l'église de Notre-Dame 
FANNYSTELLE ... du Chemin, la Basilique de Sainte Anne de Beaupré et dans toutes les 
4 ’ Pr P uit | st bre j | villes du Canada, Comparez notre travail avec celui des autres et ju 
‘ Marin me ni Le lis ain id Î Om r ( "| ges par vous-même de l'excellence et de la supériorité de nos dessins et 
: . ine s'est fraciuré une jambe lors- de nos coloris. 
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L K£ Roy no lé L Sainte-(r PF. Q mt en Soiture. Il est sous les soins du Dr °° 2unces d'expérience sont une sûre garantie de la perfection de no- 
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joue “ dégou t ré ) | pour quelques jours les cultiva-[ne et l'orge 65. Les récoltes ne | les Révérendes Soeurs de la Pré-| 
‘ ’ o r heureux par | fille nee : | À è À re # 
- ga vou 1 CUS + us . teurs pourront ensemencer la ter- | mnanquent jamais. Point de grèle ;|sentation y donnent une éducna- 
brie to & en ! . . « ‘ | + ar » . ‘ 
“} L s re. mais aux dernièrbs nous {de Ja pluie en abondance, {tion et une instruction modernese | 
: ne 1€ \£. F Ceorge craint que nous ayions en-| Les légumes y réussissnt très] l'anglais et le français y sont en- | 
2 Mine Jos. | “+ : - re du froid. C'est le “Foster” del bien, est même rare d'en cuiti-|seignés, ainsi que les sciences et| 
\ ] L'OFTA Lois lu froid. C'est le “Fost | Il est Ù | t } t 
Forte Nom it | | li rs: 1 paroïssee qui parle ainsi, et il! ver d'aussi gros ailleurs, Ce n'est! les arts, 
art unis faut <e résigner du sort qui nous|guère étonnant quand on y con-| Il y a aussi aux environs de } 
‘ a fi » Fe 1 : A on CE e | e | ‘ . . { 
* À M Mme Et e P 15 el} attend. ait la richesse et l'humidité de! Duck Lake des paroisses très in- 
+} . it l nuire | * + * » Vue s Dee 
M. Char | sw le Winnipeg,| FR notre sol, Duck Lake est un dis- | téressantes à visiter. Je nomme: 
Mae PR UT M. Hervé Cyrenne, fils aîné d ui ct favorable à la culture mixte:| Suint-Isidore de Bellevue, Dom- 
sé | . Hervé Cyrenne, fils ainé de SCA ï À à "hs 
+ . PR aussi v voit-on beaucoup de atu-|ré À O a \ adone. si > 
ST-JEAN-BAPTISTE,MAN. n j ‘ . >= 241 M Omer { vrenne, a ete transpor- k I f . f: : | LÀ à my B nn Ma le n uni | 
| La grande fète de-Püques à été! 7. l'hânital de Saint-Bonit rage, Le foin ne fait pas défant;| Louis, Tatoche, Carleton et Mar- 
PT " >» 4 non ni . “ - Lince : +42 Q . . " . x 
bé à célébré ici avee pompe. [9 se 4 Cf du L du bois en quantité et du gibier|celin. Compatriotes des Etais- 
7 . à à avec a £ , £ reuise nt! S' À 
, \ ce C'est par un jour ensoleillé que", 0 Jamx PENSE sn abondance. IT nis et de Québec, venez tout 
M Ed rd ( te, Mine oO) à » " ANRT i bo: | brovée. Il est sous les soins du Dr " ‘ | à À 
tte wlle-soeur Melle Lé Sauveur dés hommes avait Cho: | MckKentv La plupart des colons qui sont|droit à Duck Lake: vous y trou: | 
Le Alioth pour commémorer SA résuTrec-| MATE À | [arrivés ici étaient pauvres; ou-|verez des fières heureux de vous 
to ” j le \ fille ‘ . TEE ic @i tin du Aux dernières nouvelles. on!. ‘ l1 ui ' { | 2 à | ra v | inter voti tent 
| F Î s sorti 1V4 at ” EP" t 1 s F | “ . 1is son 1Cchnes, grace à, 4ldel ? i E "Ce ‘hle, 
t de reto ovage cd À leraint d'être obligé de faire l'am-[J9NFO AU, IIS SONL FICNes, grace à! \ nt” 4 4188. + 
x té nee deltvmbeau. L'hsitet ie “ele sul leur travail, leur courage, leur per-| Merci à l'avance. 
| .b rexit. Sient Dixit \lle-| putation de la Jambe. 7 A RAT | 2 + | 
Q tesnrexit. ixit, AI sévérance et leur esprit d'économie r « livé 
MILLE, te | : * à 4 Le | . | \ otre bien obligé, 
| JUiA : s Que | d F Rp! saus compter leurs talents qui : 
NT TT | Ces mots remplissent de joie le!” Notre curé, M. l'abbé Joseph! ont fait rentlre à la terre cent pour Amédée Cléroux, 
oeur des chrétiens de tous les! Poitras. a pres quelques jours eh! un. | y L jorati 
ST-EUSTACHE oints du globe et cette même joie.l ville . | ; EE | Ex-agent d'Immigration. 
points du gi Det bemans àË ner: la PE D'un autre côté il est triste de! 
il “ette méme gaieté chrétienne, était | TM "ons ire à les emian ab. | mr 
ee qe rasonnante sur toutes les figures MM Edmond Poirier et Pier-|{ants Qu “pays” que m'ont pas Vou|  LAURIER. MAN 
Mardi dernier, le enfants de de nos paroissiens, \re Beaupré sont de retour de leurs|},, trivatiler. économiser qui sel d L 
lécoie paro ile et du couvent M. le Curé, malgré les nombren- | homesteads; près de Brondvalley, sont adonnés à “l'eau - de: - feu = 
nt do une intéressante séance Patiwnes des lor offices de la! : re é. w æ + . 
ie t à LS M fatigues des longs offices dk la | Man. sont pauvres et traînent une vie! M. Raoul Reed, de Saint-Boni- 
n l'honneur de notre euré M, ne &ainte. noûs n mi sté| * pr , pa 
Ba | 7, Semaine : + En Do manifesté | At misérable, Beaucoup d'entre eux|face, est venu passer les fêtes de 
ast ia 1 Lie paro W . 'ois e plus 6 sieurs à s chasseur cd. "4 . : | p: : Rae 
“| , " | encoi fois de plu n bon! } " ieurs de no Rs æurs ont [sont appelés à disparaître dans la! Pâques chez son oncle M. Adélard 
hay Ê pl ur À . gout pour les dé orations, OT fait LUS chasse: déjà un gran | plus honteuse. des misères— anti l'rottier, Ilen a profité pour frire 
[i 1 Fleurs naturelles aux mt sx re À pre d'outardes ont passé dans! Guement par leur faute, pour avoir|une partie de chasse aux lapins. 
| en cr: leurs each ps. le leur verdu-|la marmite, [trop aimé la “traite” et la “bou- d'u 
den es el aq, FCO < leurs fleurs le maître-au-| 4 CS HBtér 
LA L / . : à teille”, Sachons profiter de ces .: 
% à : ne Darretie (gl, En un mot toutes les décora- Le mauvais temps. prédit par | exempies mes dé rs compatriotes |. Melle Jeanne Daoust, de Maki- 
1 La ñ fat & " y . . . . . , 6 Î L » à L . s LA + 4 N F « , , IV . 
Len TRDGES DRE. pic k tions étaient artitisquement dispo-| notre ‘Foster est arrivé, “Il pleut. |; nous ne voulons pas nous aussi [PAK était de passage chez son on- 
Marie, une toilette de lit brodée à! 4, ‘lil ple reère’". et la terr sy] | + à "9" lcle M. Patrice Trottier. 
! vero: en | sée. FT RUEUTE M il pleut bergère"', et la terre € | tomber au dernier rang de la so- 
A main, 12. ICROEIMAIN Lex Do. La messe “Schola  Paroissiale”! plusieurs endroits est couverte ciété. Pas trop de “petits coups # % #% 
Mine MeDonald, au nom des Da-!s,4 11 ties ar leld'e: +roirait ndemai RUN : . FFE 
1 gr Ant Popper fut chantée en parti par l'eau. On se croirait au lendemain et avons peur des effets funestes! (M. Robert Doucette était en 
nés de Sainte-Anne, presente : hoeur, ainsi qu'un cantique:|du déluge. de la “bouteille” pou naide ‘à: Eaurier dimanche 
uré une jole bours “Chantons l'hvmne de la victoire." | (Si cela continue on sera forcé de D n. D: | En avt in él lominte id À ares à 
Josette da dde li CRT 2E Le là Vous trouverez dans ce district | SES 
Nous nous souviendrons long-|faire signer des pétitions et de les peu de homestearls mais en retour| 
Ain ferait bien de montrer! temps de l'éclat de cette belle fête! présenter à notre prophète pour | ous ponvez acheter de bonnes! Melle Berthe Trottier est venue 
welque indulgence "pour Sikiniki°de Paques 1914. [qu'il cesse de nous prédire de }a| les fêtes de Pâques chez son 


Il Donne Entière Satisfaction 


la boite 10c. 


10c. 


Le 
DERNIER DES MOHICANS 


PAR 
FENIMORE COOPER 


Roman de 
La Liberte 


Personne n'entendit ces paro [si e trou; ils s'élancèrent hors 
les; ces hommes n'avaient plus | le la caverne, et, se trouvant en 
d'oreilles: toute leur âme était! face de la montagne qui s'élevait 
passée clans leurs veux; ils aper-[à pie devant eux, tls furent pour- 
vevuient, s'étant rapprochés à l'ai-|tant assez favorisés pour voir le 
de d'efforts héroïques, Magua quifchemin suivi par leurs ennemis. 
indiquait à deux Indiens, empor-! Les fugitifs, engagés dans une 


tant Cora à demi plüanée, la route | vaste 
qu'ils devaient tenir, A ce mo- 
ment, la jeune fille et ra vis- 


seurs, aussi bien que le cruel Ma- 
gva, parurent suimtement 


\ anfractuosité qui séparait 
* massif des rochers creux de la 
montagne ell gravissaient, 
lroite et pres- 
lisse, ul sentier escarpe €t ro- 


le-même, 
sur cette muraille 


lairés que 


es 


| 
| 
| 
| 


par une vive lumière pénétrant |cailleux, Uneas et le majer, s'ai- 
tout coup dans la caverne: leurs!dant des mains, s'étaient” déjà 
ombres parfaitement dessinées se!lancés à leur suite; le chasseur, 
projetè re! t une minule sur \lembarrassé par son arme et ne 
paroi,de l'évroit passage, puis tout | voulant point s'en séparer ni cou- 
disparut rir risque cd “endommag r,' se 

le sorte de 2 lésit, I em laissu leévancer ar s letines 
portement de colère et de rage|compagnons. Ceux-ci franchirent 
surexcita tellement Uneas et Hey-|en un instant des roes, des préei- 


| 


qu'Numains is arrivèrent à temps}tances, leur eussept paru Inacces- 
pout ir une ouverture, dun: bles: bientôt même le major an- 
flane du rocher, qui allait se re-[glais fut contrumt de rester en 
fermer comme ils l'atreignaient.|arrière, cédant le pas à Unens.! 


les broussuilles mi t Néanmoins tons 


Lis écartèrent ue rien n'arrètai 
instant soulevées, puis ruines LLes trois gagnerent rapidement du 


plus! pices qui, en toutes autres cireons- | 


terres à un prix raisonnable et à! 
des conditions faciles 
inents. | 
Je vous engage donc, mes chers! 
compatriotes, à venir visiter notre! 
contrée, Renseignez-vous auprès! 
| 

| 


| pluie. | 


; de  paie- 
} von, ] | 


M A D 4 


DUCK LAKE 


Po A de MM. Gervais, Gagné, Doucet- 
te, Courchène—si vous êtes Cana- 
diens—et MM. Dubois, Forestier, 
Blanchard, Duez, Pezerie, Lamau- 
rice si vous êtes Français, et de vo- 
tre humble serviteur qui a été au 
service de l'Immigration sous Je 
gouvernement Laurier, Ne me de- 
[mandez pas pourquoi je n'y suis 
| plus. 
| Avant de terminer, j'ajouterai 
Disont tout de suite que Duck|qu'au point de vue religienx et 
| Lake est un centre mixte, maisiscolaire, vous trouverez à Duck 
|surtout français, situé sur le C.| Lake tout ce qu'un coenr catholi- 
N. R. entre deux villes populeusés|que peut désirer. 
prospères et pleines d'avenir: Sas-| Le Révérend Schmidt, prêtre 
{katoon et Prince-Aïlbert, suisse, qui dessert la paroisse, est 
Le sol y est excellent. Le rende-| tout à ses ouailles et sern toujours 


Duck Lake, Sask.. 13 avril 1914. 
| A mes chers compatriotes des 
| Etats-Unis et du Québec. 

Permettez que j'attire votre at- 
|tention vers un des coins de terre 
Îles plus avantageux au point de 
| vue agricole de la Province de la 
| Saskatchewan, je veux dire Duck 
| Lake. 


} 


asser 
+ M. Patrice Trottier, - Melle 
Trottier enseigne la classe près de 
Deloraine, Man. 

Yvette. 


—— - 2-22 2—— 


PIGEON LAKE 


M. Frank Fitzpatrick est reve- 
nu parmi nous très enchanté de 
son homestead, T1 est allé en voya- 
ge d'affaires à ‘Winnipeg. 

+ + 

MM. J, Carrière et Louis La- 
plante, de Saint-Eustache, sont 
venus nous visiter. Ils furent les 
hôtes de M, Vivier. 


+ % 


M. L. Thibert est en promenade 
chez son oncle M.,- NX. Barron 
à l'Ouest de Pigeon Lake. Il est 


iment en moyenne pour le blé est! heureux de vous recevoir à brasitrès satisfait de son voyage. 


FER sur les Hurons. Cora, tou-| “Femme, choîsis enfin, ou le wig 
jours maitresse d'elle-même, op-|wam ou le couteau du Renard- 
posait à son enlèvement toute la! Subtil!" 
|résistance possible, et contraignit| Cora ne tourna même pas la té- 
ainsi les guerriers qui devaient la[te pour le regarder: une expres- 
porter à une marche plus lente et}sion céleste ilhimunait son visage: 
plus favorable à leurs ordonna Los veux levés vers de ciel, les 
res, [mains étendues, elle murmura d'u- 
Uncas, au milieu des périls in-[ne voix douce, angélique : 
calculables de cette route difficile, “Mon Dieu! je sus à toi. Fais 
avait pris un peu au-dessus du|de moi ce qu'il te plaira!” 
sentier suivi par Magua: arrivé à|  Magua reprit encore d'une voix 
la même hauteur sur le flane de la | rauique et d'un ton sinistre : 
|montagne, et séparé des ravisseurs “Femme, choisis ! 
| par un abîme, il s'arrêta tout à| La fille de Munro, continuant à 
coup sur le haut d'un roc, et, agi- | prier, gardait sur son visage une 
tant son tomahawk, il s'écria : inaltérable sérénité: ses yeux é- 
“Arrête! chien de Wyandot, ar-[taient toujours au ciel, æs lèvres 
rête !” é {doucement remnées  annonçaient 
Cora entendit sa voix; à son|que ses supplications suprémes n'é- 
tour elle s& prit à dire: Prison même pas troublées par les 
“Je n'irai pas plus loin!”  Et.|atroces menaces qui retentissaient 
|s'arrachant des mains des: deux!à ses oreilles, Elle ne répondit 
| guerriers mingos, elle se retourna | point à la demande de Magna : el. 
vers Magua et lui dit: Tu pairs! le ne l'avait point entendue, 
jme tuer, misérable Huron! mais. Le Fnron, lui, tremblait de tous 
[tu ne m'obligeras pas à te suivre!ses membres en présence d'une 
plus longtemps !” | victime aussi résignée: il hésitait 
Les deux Mingos, qui l'avaient! encore: tout à coup il leva le ras. 
lressaisie, levèrent sur elle leurs! puis, avant de se résoudre à frap- 
|tomahawks, et, avec une joie eruel-| per, il le laissa retomber. Quel 
le qui éclatait dans leurs regards, combat furieux se livrait en son 
ils se préparaient à la  frapper.| âme! {1 était en butte aux contra- 
Sans Corn et la nécessité de l'em-|dietions les plus violentes, Une se- 
porter, depuis longtemps déjà ils!conde fois il leva son arme mena- 
auraient été en sûreté, Mais Ma-! cante, il fallait bien en finir: le fé- 
gua ne l'entendait pas ainsi: il ar-!roce Huron ne pouvait pas hésiter 
réta leurs bras, leur arracha leurs| plus longtemps, son orgueil ne lui 
armes, et, les jetant Join de lui, à! permettait pas d'avoir pitié d'une 
son tour 1l tira son couteau, et! squaw de couleur blanche, et d'ail. 
encore ; tout à il leva le bras,|leurs la pitié n'était pour rien 


t oup il | 
avee Une voix qui malgré lui trem-}|dans ses hésitations, Cette fois il 
blait sous la violence des passions! était bien décidé à frapper, mais 
les plus opposées bouillonnant aulau même instant un erl menaçant 
| fond de son âme perverse, il dit: |retentit dans les airs au-dessus de 


HIER | 


Le 
la tête du Min: c'était Uncaslan coup si traîtreusement porté 


qui, hors de lui, ne se possédant 
plus, venait de se jeter du haut 
d'un rocher sur l'étroit espace où 
son ennemi s'était arrêté avec sa 
malheureuse victime. Magua, en- 
tendant ce cri terrible, leva les 
veux et se retourna, sans lâcher sa 
captive: profitant de cette courte! 
distraction de son chef, un des 
Hurons, témoin de ses hésitations, 
plongea rapidement son couteau 
lans le sein de la jeune fille. 

Le Renard-Subtil se retourna à 
temps pour reconnaître d'où par- 
tati le coup. Son ami, qui l'offen- 
sait ainsi mortellement, se reti- 
rait déjà; il se précipita sur lui et 
allait l'atteindre et le 
quand Uncas tomba entré eux. 
Alors la fureur du terrible Hu- 
ron, rendu encore plus féroce par 
le meurtre qui venait de s'accom- 
plir sôus ses veux, $e tourna con- 
ire le Mohican: wvant qué celui- 
ci eût eu le temps de se relever; 
il lui plongea son poignurd entre 
les deux épaules, et, en commet- 
tant ce lâche attentat, il poussa 
un eri formidable où ïl y avait 


| 


plus de désespoir que de  triom- 
phe, 
Un<as, mortellement atteint, 


trouva encore la force de se rele- 
ver: comme une panthère blessée 
par um chasseur bondit sur son 
ennemi, ainsi le jeune delaware 
sans souci de son sang coulant à 
flots, se jeta sur le meurtrier de 
Cora et l'étendit mort à #5 pieds, 
Mais cet effort avait épuisé ce qui 
lui restait de vigueur: à son tour 
il tomba à terre, non loin de l’en- 
droit où gisait la pauvre fille de 


| Juno, qui n'avait point suvécu 


châtier, ou quatre fois son couteau dans la 


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ne à mille pieds au-dessous d'enx, 
que ne l'entendit et ne comprit en 
méme temps sa signification, Ce 
cri sauvage fut suivi immédiate. 
ment d'une exclumation terrible et 
pleine d'angoisse : elle s'échappait 
des lèvres du chasseur, qui sélane 
ca, comme soutenu pur une puis: 
sance invisible, franchissant les 
rocs et les ravins, pour rejoindre 
le meurtrier, I n'y avait plus 
d'abstacles pour lui: son pas ra- 
pidé était aussi sûr que sil eût 
marché dans la plaine: cet hom- 
me n'avait plus rien à redouter, il 
avait trop bien entendu Je sens res 
doutable du eri de Magua ; et, Un- 
cas mort, que ferait le chasseur de 
son expérience, de son habileté, de 
sa vie! Quand il arriva sur le lien 
du masssere, il ne t'ouva plus que 
les endavres des victimes, Il dés 
tourna la tête; ï] ne voulait pas 
voir Uncas mort, 

La montagne se dressait presque 


par le cruel Mingo, : 

Les fils des Lenapes, le dernier 
les Mohicans trouva encore dans 
cette extrémité, assez d'énergie au 
fond de son âme vaillante pour se 
redresser à demi et pour lancer 
au Renard-Subtil d'intrépides et 
fiers regards, lui marquant pur là 
son mépris'et lui disant clairement 
e qu'il eût fait si ses forces ne 
l'avaient pas déjà abandonné. Mu- 
gun, toujours impitoyable et bar- 
bare, revint vers le Cerf-Agiles 11 
le saisit par le bras, le souleva à 
demi, et, le voyant dans l'unpos- 
sibilité d'opposer aucune résistan- 
ce, il lui plongea froidement trois 


RE RÉ ES À RE 


poitrine, 

Unens ne poussa pas une plain- 
te, ne détourna pas son regard 
plein de mépris; impuissant à 
rendre les coups qu'il recevait, il 
rendit le dernier soupir, gardant 


sa fierté et son intrépidité. perpendisulairement devant luis 
“Grûce! grâce! Huron, grace!!le malheureux chasseur  ehercha 


criait d'une voix lamentable le 
major Heyward du haut du roc 
où ibavait suivi Uneas, et d'où 
celui-ci s'était précipité; grâce! 
aie pitié de ton ennemi, si tu venx| 
qu'on ait pitié de toi!” 


partout «lu regard le féroce Ma: 
gua : 1} aperçut âu haut d'un ro- 
‘her une silhouette menaçanté qui, 
tenant les ‘bras tendus, Jançait 
dans une direction voisine de l'en- 
| droit où 11 se trouvait une énorme 
Magua redréssa Ja et.| pierre; 11 avait déjà levé son fu- 
comme un triomphateur, 1} mon-! sil, quand il reconnut les grandes 
tra au jeune officier son couteau, | jambes et les longs bras du musi- 
encore fumant du sang de sa vic-{cien, David la Crumme, Comment 
time; puis, étendant son bras et|avait-il fait pour se hisser jusque- 
rédressant sa taille, il poussa un|là? Quel ennemi invisible pour 
cri si furieux et si sauvage, oùl|le chasseur menacait-il ainsi avec 
l'Indien exprimait si nettement la! tant de courage ! 
joie féroce de sa barbare victoire,! /énorme pierre, vigoureuse- 
qu'il n'y eut pas 1n guerrier dela-|ment lancée, l'avait été aussi fort 
ware où huron, parmi ceux quifadroitement ; l'unique compagnon 
combattaient encore dans la plai-[qui était resté au chef huron fut 


téte, 


! 
1 


Daho 


220 RP na mme 


ne 


HAYWOOD 


nm 


( e prirtemps nous rece | 
tot l colons le la province de 
Qué ju viennent augmenter | 
wmnibrre des Canadiens-francéais| mr 
ne Ouest. d'insteras cs ‘0 |{Ume révélation sensation- 
‘ faire leur choix danse 
oronte Cara lennes-françai- nelle. 
{ t peser pour ba ueoup PRE 
11 ralat qui déterminera 
s endroit où s'établir. De la C'roir (29 mars 1914) : 
Da ne paroisse canadienne- 
franceu is æ trouve pour is] 
uilieu des siens: méme 
le inesne CrovAance, 


! tre motif qui doit aussi 
le c'est s'établir près 


gne dé chemin de fer. C'est 


in g | avantage, Etre ton 
de q L des villes 


ente des denrées pour le euhti- 


kil 


méprennent quelquefois sur les 
sentiments de l'empereur Gnillau. 
me à l'égard de l'Eglisæ, Tantôt, 
var des discours retentissants, le 
aiser sernble faire solennellement 
profession de foi en la 
du Christ; tantôt. par 
léclarations non moins 


diviniié 
d'autres 
retentis- 


é ur x bon santes, empreintes de rationalis- 

« 1 toute s ur x 

( 1] r . : t Lab protest int, il vide son € redo 
nain d'oeuvre es L Reg + 

" mi doit autant que possible de toute signification réelle, Ainsi 


facile à 


e terre 


mettre 


” { t pour éela que Île 
! M 4 " bon pays pour les 
‘ 10 te 
F1 un! | dl 4 places qui 
t ces avantages, Elle est 


to entièrement de Fran- 


us et Canndiens français. Une 
petite église na été bitie en 1908, 
Nous avons un prétre résident de- 
janvier 1914, C'est un Cana- 
en-fra 5, Mn sera donc cer- 
inerne ien reçu par le futur 
Quoiqu'il soit parmi nous depuis 
il a déjà conquis l'estime de 
to paroissiens, Depuis son 
td \ orné notre église d'une 

dche et d'un joli harmoninmm. 
N ivons une école tenu par 
{ ulien-francais: cette école 
toujours été tenue par un insti- 
tutenr « itholique de langue fran- 
caiæ, Nous sommes certain qu'el- 

rester, 


La population de Haywood est 


environ 200 âmes, tous catholi- 
ques de langue française. Nous 
nimes desservi par là ligne de 
chemin de fer Canadien Pacifique, 
Ce rapide passe deux fois par jour 


En plus nous avons ce que beau- 
coup d'autres colonies n'ont pas: 
le Grand Nord qui va à Portage 
la Pruifie passe à trois miles de 
Ilavs la nous mét en com- 
munication avec plusieurs autres 


ood. Ce 


grandes lignes tel que le Grand 
Trot Pacifique, qui vont de 
+ à l'ouest, Cela nous évite de 


asser par Winnipeg pour aller à 
villes de l'Ouest, tel que 
PBattleford., etc, 


nines 


Il reste encore des terres à ven- 
dre iei qu'on pourrait acheter à de 
bonnes conditions. Nous avons de 
la place pour 25 à 30 familles et 


notre désir est que toutes ces ter- 
res soient achetées par des Cana- 
liyns-françcais afin que notre colo- 


nt entièrement catholique et 


francaise, Je conseille douce à tous 


ut 
les pères de famille qui ont l'in- 
tention de venir dans l’ouest ou 
qui y sont déjà mais qui cherchent 


à se placer dans un milieu où l’on 
parle la belle langue française de 

voir Has wood avant de fai- 
choix. 


[h il 


ntages 


venir 
re leur 


persuadé, vu tous les 
qu'offre notre place, 
endroit augmenter le nom- 
le leurs compatriotes à Hay- 
wood, ce qui fera de notre place 
l'une des plus fortes paroisses ca- 
nudiennes-françaises de l'Ouest, 


Un Fi ançais canadi ñ 


écrasé par sa chute, et Magua lui- 
me dut quitter un abri qu'il a- 
“uit trouvé à peu de distance de 
l'endroit où Oeil-de-Faucon était 
cherx her. 

Celuisci le vit alors sortir d'une 
sorte de grotte où il s'était dissi- 


! 
Ven M 


font les pasteur protestants alle- 
mands qui, en grand nombre, ont 
abandonné le dernier reste des vé- 
et 
saints 
professent k 
Symbole des Apôtres. Ils récitent 


ritables chrétiennes 


jurent 


Evangri les 


‘TOVan es 


néanmoins sur les 


qui 


effectivement le vieux Credo de- 
vant l'assemblée de leurs fidèles, 
tout en faisant cette restriction 


mentale que chacun peut entendre 
et comprendre cette formule anti- 
que et véritable d'après 5 COnViC- 
tions personnelles: pour eux, tout 
en se servant (les termes consacrés 
par la tradition chrétienne, ils se 
réservent de leur donner, dans 
leur for intérieur, et même exté- 
rienrement et en dehors de leurs 
fonctions eultuelles, une interpré- 
tation diamétralement opposée au 
sens littéral. 


De ur dise OUI8 
Guillaume I] 
de méme, 


Les L atholiques de l'étranger se ! 


nombre 


| Œn Allemagne existe le 
|uminominal et, en principe, la re- 
| présentation du peuple dans la 
| Proportion d'un député par cent 
mille habitants. Cependant, c'est 
Île recensement de 1867 qui, au- 
| jourd'hui encore, sert de base à la 
| répartition du nombre des man- 
Perlin, en 


| dants parlementaires. 


| 1867, commptait six cent mille âmes 


let s'est vu attribuer senlement six 


| 
! 


trois millions et aurait droit à 
trente députés au moins, qui tous, 
robablement, seraient socialistes. 
Len est de même pour toutes les 
grandes villes et les arrondisse- 
ments industriels de l'empire dont 
la population a augmenté dans des 
proportions formidables alors que 
lnns certains arrondissements ru- 
raux elle a plutôt diminué. Si lu 
parlemen- 
(aires venait à être adaptée à l'é- 
tat actuel de la population, au- 
jourd'hui déjà le parti socialiste, 
qu est le plus nombreux, le plus 
“ompact, le plus discipliné et le 
mieux organisé de tous les partis 
politiques du monde entier, serait 
an Reichstag en forte majorité. 


répartition des sièges 


La situation parlementaire ac- 
tuelle est donc purement fictive. 
Elle repose sur une mesure législa- 
tive artificielle qui, à la longue, ne 
résistera pas à la terrible poussée 
du socialisme montant.--Le seul 
slt Mit OH ‘ln COS 
ment des idées subversives en Al- 
lemagne est le catholicisme, [4 
peuple catholique allemand, qui, 
dans sa grande masse, est awjour- 
d'hui encore foncièrement  reli- 
gieux, oppose à la propagande 


contradictoires. |socialiste ‘une force de résistance 
agit à peu près ineomparablement 
Lors de son avant der-{que le peuple protestant. L'influ- 


plus grande 


nière visite à Aix-la-Chapelle, ; ence relative du catholicisme gran- 


ville et centre d'une contrée fon- 
cièrement catholique, le kaiser n 
prononcé un discours édifiant au 
plus haut point pour les braves 
gens qui sont encore habitués à 
laisser aux mots leur véritable si- 
gnification. 

Citant un texte d'un épître de 
saint Pierre, l'empereur, à Aix-la- 
Chapelle, comme un second Char- 
lemagne, a déposé si couronne et 
tout’ son empire aux pieds du 
Christ crucifié, Quinze jours plus 
tard, à l'autre extrémité de l’em- 
pire, en Silésie, le même Guillau- 
me II a prononcé un discours em- 
preint d'un rationalisme  protes- 
tant tel qu'il paraît exclure toute 
foi en là divinité du Christ. 


Catholicisme et protestuntime 

Alemagne.—Cette attitude 
singulière de l'empereur n'a pas 
manqué d'exercer son influence 
sur le peuple. Certes, il reste en- 
core des croyants dans le vieux 
sens du mot parmi les protestants 
allemands; mais ils sont très clair- 
semés, Les dirigeants, en grand 
nombre, cherchent à imiter l'em- 
pereur: ils font parade d'un é- 


(L 


eqrum religieux, qui dans bien 
des cas n'est autre chose qu'une 
hypocrisie conventionnelle. Le 


peuple protestant, au contraire, 
dans sa grande masse est incroy- 
ant au point de vue religieux, et 
socialiste en politique, 

Si actuellement au Parlement 
de l'Empire les socialistes, tont 
en étant le groupe numériquement 
le plus important, sont encore en 
minorité, c'est grâce surtout à une 
législation très arriérée et très in- 


——_—————_—_———r mm 


dit même d'année en année par 
suite de la diminution si considé- 
rable que Ja natalité subit surtout 
parmi la population protestante, 
D'après le dernier. recensement, 
les vatholiques forment en Alle- 
magne 366 9-10 et les protestants 
615 9-10 par mille habitants, Dans 
le royaume de la Prusse, la popu- 
lation est de 363 1-10 pour les ca- 
tholiques et 618 9-10 pour les pro- 
testants, et cependant, à l'heure 
actuelle, déjà en Prusse le nombre 
des enfants catholiques en âge sco- 
laire égale presque celui des pro- 
testants. L'avenir est à la jeunes- 
se, donc au catholicisme. Le pré- 
tendu christianisme sans dogme, 
ouvertement professé déjà par 
Guillaume Ier et plus encore par 
Guillaume IT, descendant dans les 
classes populaires protestantes, 
s'est traduit en impiété et en es- 
prit révolutionnaire, tout comme 
le voltairianisme de la société fran 
caise du XVIITe siècle, Le eatho- 
licisme est resté le seul fondement 
solide sur lequel la dynastie des 
Hohenzollern puisse s'appuyer. 
Cette situation ne fera que s'aceu- 
muler encore à l'avenir, grâce à 
l'écart si notable entre la natalité 
dans les familles catholiques et les 
fumilles protestantes (en moyenne 
cinq contre trois). 


L'empereur et son entourage 
immédiat paraissent aveuglés sur 
le danger dont la décomposition 
du protestantismemienace la dy- 
nastie, l'Etat et la société, Ils sont 
loin surtout d'estimer à leur jus- 
te valeur les réserves profondes 
de forces défensives monarchiques 


vote 


sièges au Reichstag, Aujourd'hui. 
|le population de Berlin dépasse 


trompé dans son attente: ses pieds|de rocher en rocher, sans: pousser 
n'atteigmrent pas le roc sur lequel! une plainte, jusqu’au fond de la- 
il voulait sauter, il retomba en ar-!bime qui devait lui servir de tom- 
rière; ses mains seules, jetées en| beau. 

avant, purent saisir quelques! XXV 


broussailles auxquelles il se retint| Le lendemain, au lever du soleil, 


sur le bord de l'ubime, 1! 1l resta 


nu Le Renard-Subtil passa 
froidement sur le corps de son 
dernier guerrier: il franchit d'un 
bond une large anfractuosité de 
\ montagne, et wagna sur les ro- 
hers un point écarté d'où il pou- 
vait braver les efforts et les mena- 
ces de David, qui avait ramassé 
une seconde pierre et dont les 
veux brillants d'indignation indi- 
quaient une étonnante ardeur, Il 
devint dès lors évident pour lui, 
comme pour ses ennemis, qu'il al- 
lait trouver hors de 
tout danger; pour assurer sa fui- 
te il n'avait plus qu'à franchir 
d'un saut un précipice, au delà 
duquel il mwtrouygrait toute séeu- 
rité, Sa conviction sur ce point 
était si profonde, qu'il s'arrêta a- 
vaut de prendre son élan, et jeta 
sur le chasseur un regard ironique 
et méprisant, puis il lui eria : 


R suspendu au-dessus du gouffre, 

Ocil«de-Faucon, toujours arrêté 
au milien des victimes sanghintes 
de Magua, ne le perdait point de 
vue, Cet intrépide guerrier, dont 
tous les muscles étaient si solides, 
sentait ses membres agités d'un 
tel tremblement, que le bout de 
son fusil à moitié levé flottait en 
en l'air comme une feuille sèche 
agitée par le vent. Le Renard- 
Subtil, dans la sitnation piteuse 
où il se trouvait, n'avait point 
perdu la tête, it ne se consuma 
point en efforts inutiles: sentant 
sa main solidement fixée, il laissa 
son corps retomber de toute la lon- 
gueur de ses bras+ il appuya, pour 
se reposer un instant, ses pieds sur 
un escarpement de rocher, puis, 
rassemblant ses forces, il essaya de 
remonter sur la crête du phteau 
qu'il voulait atteindre. Sa tentati- 


bientôt se 


“Les blanes sont des chéens! Les|ve réussit; il parvint à ramener 
Mohicans, ss genoux sur Je bord de ]a mon- 


kes Delawares sont des; 

femmes! Magua, le grand ehef, le !tagne, 
courageux guerrier, laisse leurs! Le chasseur, immobile et utten- 
cadavres sur les rochers afin qu'ils {tif, le coucha en joue au moment 
seprent de pâture aux corbeaux !|où il était ainsi replié sur lui-mé- 


Mécua est un grand chef, un vail-[me, Par un effort surhumain de 
laut guerrier! Les blanes sont des | volonté, son fusil se fixa dans ses 
npA | e : : rs 
chiens ! Lmrains plus calmes, et il lächa son 


Avant prononcé avec enphase | coup. Les bras du Huron se déten- 
ces paroles, il poussa un éclat de|dipent subitement, ses genoux lé- 
rire effravant, puis se déeida enfin |chèrent l'appui de la montagne, et 


à prendre son élan pour franchir !|il retomba en arrière, jetant enco-| 


le.dernier obstacle + le séparait re une malédiction à son ennemi. 
envore de la libert 


: mais !l fut|Il roula comme une mass ue 


le camp des Delawares ne présen- 
tait plus que des scènes de désola- 
tion et de douleur, Il ne s'agissait 
plus de marcher aux armes: l’en- 
| thousiasme guerrier qui s'était em- 
paré la veille de toute Ha nation 
était vite tombé: les Delawares 
avaient vengé leur ancienne inimi- 
té et leur nouvelle querelle avec 
les Mingos: la peuplade de ces 
derniers étuit détruite, les vieil 
lards et les quelques femmes qui 
restaient encore ne pourraient Jja- 
mais rejoindre leur pays d'origine 
et reconstituer la tribu, Le campe- 
ment qu'avait occupé la peuplade 
vaineue offrait à l'œil le plus tris- 
te spectnela: des nuées de eorbeaux 
se dlisputaient deurs restes Hidenx, 
que personne n'avait pu s à 
ensevelir, Ces  lugubres p + 
poussaient des eris sinistres, s'a- 
battant par bandes sur les mon- 
ceaux de cadavres: puis, repus. 
lassés, ils reprenaient leur vol 
vers la forêt, emportant dans leurs 
serres des débris sanglants qu'ils 
laissaient tomber dans l'espace 
quand, de leur oeil vif et percant, 
|ils distimguaient dans Les bois 
d'autres cadavres laissés sur les 
divers <hamps de bataille où les 
hasards d'une lutte aussi meur- 
\trière qu'acharnée avaient prame- 
| né, de l'aube jusqu’ la nuit. la dé- 
| Vastation et la mort. Les frontiè- 
res des Etats européens offraienr 
| souvent de pareils spectacles; il 


Le ed tt 


ét socitles qe toile. encore la 
grande mass du petpie Catholr 
ue allemand. De rernps à autre, 
est vrai, Guillaume I gratife 
l'un ou d'autre résæniant de 
l'Eglise eatholique d'üne abon- 
dante aspersion d'eau dénite de 
cour: mais, au fond, il est veaté 
très hostiles catholicisme. L'im- 
vératrice ne fait même guère 
mystère de son étroit fanatisme 
antiromain. Le parti du eentre, 
qui. nutrefois, sous  Wimdthorst, 
était un parti d'opposition et 
marehandait à Bismsrek tous les 
crédits jusqu'a derrier liand, est 
aujourd'hui complètement domes- 
tiqué et vote toutes les proposi- 
tiüns gouvernementales presque 
sans les discuter, Si le chef incon- 
resté, quoique non officiel, dn cen- 
tre actuel. Jnkes Bachem, de Co- 
logne, prétend que le centre _est 
encore tel qu'il a été et qu'il est 
et qu'il restera à l'avenir, cette n'f- 
firmation est en contradiction ma- 
nifeste avec les faits les plus pro- 
bables, abstraction faite méme de 
l'énterconfessionnalisme, cette 
triste nouveauté préconisée par 
Bachem à l'instigation du gou- 
vernement de Berlin. Néanmoins, 
le gouvernement continue à trai- 
ter les catholiques comme des ci- 
toyens de seconde classe, Cette si- 
tuation est docilement et humble- 
ment acceptée, Ii ne vient même 
pas à l'idée des catholiques alle- 
mands qu'un ministère  prussien 
puisse être, comme l'ancien minis- 
tère hoilandais, par exemple, eom- 
posé de catholiques et de conser- 
vateurs protestants dans la pro- 
potion des forces respectives que 
ces deux partis prêtent au gouver- 
nement an sein du Parlement. Le 
professeur Marti Spahn, si tris- 
tement célèbre par son esprit mo- 
derniste et son bizantinisme  in- 
téressé, vient de publier une bro- 
chure dans laquelle il approuve 
platement l'empereur pour avoir 
appelé au gouvernement prussien, 
en dehors de conservateurs  pro- 
testants, encore des ministres ap- 
partenant au parti national libé: 
ral. I admet comme chose tout à 
fait naturelle et hors de diseus- 
sion que le parti auquel il appar- 
tient lui-même, le parti du cen- 
tre, s®t exclu du ministère et ad- 
mis seulement à soutenir le gou- 
vernement, alors surtout qu'il s'a- 
git de prendre la’ responsabilité 
des mesures Jes plus impopulai- 
res. La profession de la foi catho- 
lique et surtout l'adhésion au par- 
ti du centre constituent aujour- 
d'hui encore, en Allemagne, une 
tare qui rend inapte à toute haute 
fonction politique, où administra- 
tive. Le plus triste de cette situa- 
tion, c'est qu'elle ést acceptée avec 
une humiliante docilité par le 
parti du centre, au risque de fai- 
re perdre au parti toute sa popu- 
larité et pour lui sa puissance 
électorale, 

La lettre de la princesse Anne 
de IHesse.—{Comment cependant 
expliquer cet hveuglement de 
l'empereur qui sape lui-même la 
base sur laquelle repose tout l'a- 
venir de sa dynastie! Au fond de 
l'âme de Guillaume TT existe en- 
core toute la haine traditionnelle 
de ses ancêtres protestants contre 
le catholisisme, Elle est ‘d'autant 
plus profonde et plus violente que 
la politique contraint  générale- 
ment l'empereur à dissimuler ses 
vrais sentiments, De temps à au- 
tre, cependant, ces sentiments se 
font jour ainsi que cela s'est pro- 
duit lors de l'incident 


suivant :|expérience de 


ve, veuve da landgrave Fré 
de: “ Guillaume de i sæ, et fille 
ù pritmwe Charles de Prusse, s'est 
convertie au catholkisme. 

À cette oecasion, Guillaume TI 
envova nn télégramme à sa con: 
ne pour lui faire savüir que, si e/ 
e persistoit dans. sa converkion, 
elle serait ex lue de la maison 
de Hohenzolern et que lui, chef 
de la dynastie, interdisait à tous 
les membres de cette maison sou- 
veraine d'entretenir des rapports 
Lies ie avec la convertie. — 
le télégramme fut confirmé par 
une longue lettre autographe dans 
laquelle l'ermmperéur. se laissant 
emiperter par un Yiolent necès de 
“fureur protestante”, dénigrait le 
Pape, les évê jues et les pretres Cca- 
tholiques. 

Voici textuellement lés passa- 
ges principaux de la lettre: 

Je hais (Ausse) cette religion 
que tu as embrasse... Tu accè- 
des done ni] 


cette sup retition ro- 
dont ÿ le la des- 
truction comane le but su pré me dé 


Ati hé COouNs 1? [A] 
TEL vi . 

Cette lettre a été donnée par le 
landgrave à Mgr Kopp. Le dé- 
funt cardinal l'a soigneusement 
conservée comme un doëtument 
précieux: mais il n'en a fait au- 
cun usage pour que les catholi- 
ques allemands ne fussent pas 
ébranlés dans leur confiance en- 
vers l'empereur, 

Aujourd'hui, après le décès du 
cardinal, de nombreux 
publient des extraits de cette let- 
tre, Les catholiques en sont cons- 
ternés, Déjà ils s'apprétaient à 
célébrer, en 1915, par de grandes 
fêtes, l'anniversaire de l'annexion 
‘de la province rhénane à la Prus- 
se, Le document qui vient d'être 
lancé dans la publicité est singu- 
ilièrement fait pour refroidir Fen- 
|thonsiasme des catholiques pour 
ces fêtes, Certes, leur fidélité au 
[principe monarchique et à la dy- 
nastie régnante n'en sera pas ébran 
lée: mais ils seront peut-être œué- 
ris d'un byzantinisme qui était de- 
venu comme une maladie conta- 
gieuse, et ce sera d'autant mieux. 

Peut-être l'empereur con- 
vaincra-t-il, lui aussi, qu'il a com- 
plètement manqué ce qu'il a con- 
sidéré comme le but suprême de 
sa vie, Le catholicisme, comme re- 
ligion, n'a jamais été si prospère 


| 


! 


se 


en Allemagne, D'autre part, le 
protestantisme est en pleine  dé-} 
composition, et alors qu'à l'avè- 


nement de Guillaume 11 le grou- 
pe socialiste du Reichstag comp- 
tait dix membres, il en a aujonr- 
d'hui cent dix et en compterait 
trois cents si la législation électo- 
rale tenait loyalement compte de 
la situation de fait. 


—_— 2002 — 


Le plus grand besoin d'un peu- 
ple est d'être gouverner: son plas 
grand bonheur, c'est d'être bien 
gouverné, 


Donne une respiration plus fucti- 
lea contraction des conduits 
de la respiration et l'effort pour 
respirer sont des signes très évi- 
dents de asthme: ils ne peuvent 


résister au remède du docteur 
Kellogg contre l'Asthme.  L'effi- 
cacité dé ce fameux remède est 


connue dans tout le monde pour 
réussir même dans les conditions 
les plus difficiles, Ce n'est pas un 
remède non éprouvé, à: expéri- 
wmenter mais un que garantit une 
plusieurs années. 


On sait que la princesse Anne de! Achetez-le chez votre marchand. 


muis les résultats éffrayants de la 
vengeance indienne ne s'étaient 
montrés sous des aspects plus hi- 
deux et plus repoussants: les vain- 
eus s'étaient défendus jusqu'au 
dernier pour mourir tous: Magua 
semblait avoir été la dernière vic- 
time tombée sous les coups des 
Delawares, Les vainqueurs étaient 
si acharnés, si hors d'eux-mêmes, 
que l'ennemi le plus inoffensif «- 
vait été immolé à leur haine et à 
leur fureur encore inassounvies, 


Il est impossible d'imaginer une 
victoire plus complète, et pourtant 
le soleil levant trouva toute la tri- 
bu des 'Lenapes dans les larmes de 
la désolation; contrairement à 
toutes leurs habitudes, ils ne fai- 
saient entendre aucun chant de 
triomphe, aucun eri de ‘victoire, 
le dernier guerrier resté sur lé 

amp de bataille avait, -eomné 
c'était ‘sôn devoir, visité tous Jes 
cadavres, pour s'assunér que 100 
æs les chevelures avaient bien été 
enlevées : il était rentré, chargé de 
ses hideux trophées, -et portant sur 
toute sa personne des traces san- 
glantes de Ja mission qu'il venait 
de remplir; mais, au lieu d’annon- 
cer Ja victoire, comme de coutume, 
par ces appels rétentissants qui 
font d'ordinaire connaître le nem- 
bre des ennemis scalpés, il s'était 
glissé dans le eamp en silence, et 
était venu s joindre au plus vite 
aux lamentations de ss eonci- 
tovens, Une douleur inumense, vi- 
vement partagée par tous, une 
émotion foignante, à laquelle per- 
soune n'échappait, prenait la pla- 
ce de l'orgue satisfait; les plus 


est pourtant vrai de dire que ja-| vives démorstrations du chagrin 


ST . 


remplacèrenit pour cette fois les 
acelumations de la victoire, 

On n'eût pas trouvé dans tout 
le camp une seule cabane qui ne 
fût abandonnée et déserte: les 
vieillards, les femmes, les enfants, 
et tous les guerriers qui 
survécu à la terrible lutte de veil- 
le étaient rassemblés dans un vaste 
champ voisin, tous rangés en cer- 
cle et absorbés dans un silence 
mergg et solennel. ‘Les rangs, les 
âges, les sexes étmient confondus: 
l'émotion générale ne laissait plus 
de place aux distinctions ordinai- 
res et si fidèlement gardées, d'ha- 
bitude, par les sauvages, Au cen- 
tre de eet immense cercle et grou- 
pés autour de deux cadavres, se 
trouvaient les objets de cette vive 
et douloureuse sympathie ; tous les 
yenx étaient tournés vers eux. 

Tout ce qui restait dela noble et 
généreuse fille de Munro reposait 
naintenant sôns une sorte de va- 
tafalque improvisé avec les robes 
dés jeunes Indiennes et d'autres 
étoftes -grossières jeétées en hâte 
sur des branches flexibles, Le corps 
de Cora avait été déposé sur une 
litière également disposée pour la 
circonstance et ornée de plantes 
et de fleurs odoriférantes. Autour 
de ce funèbre appareil se teuaient 
six jeunes filles delawares, que 
leurs chevelures noires, abandon- 
nées au gré des vents, couvraient 
comme d'un voile de deuil; elles 
étaient  immobiles, 
éplorées; à peine paruissaient-el- 
les a voir assez de force et de rési- 
guation poiw jeter de temps en 
temps quelques fleurs sur la  dé- 

He mortelle de la jeune fille 
lanche. 


avaient 


_ SA 


journaux f 


Winnipeg, Man. °1 


eee prmarmeresamaetnetenq etre mamanee mr emtu- te menant. a armee 


NOL 5 Saxe 


Nulle indigéstion possilie si ©e remède eat pris tel que prescrit. | 
n'est pas de remède connu pouvant le remplacer 


Cn Set de Mans ent au compose alt pour ressembler da où « ' 
vi dans ses offeis aux parties sales du Sang humain. 1 est av ue not 
vitalité sé conserve normalement par les 6els na du sang 

D'où s'ensuivre qu'une perte des derniers entrainer sirem 
uhe diminution de la première. C'est au un fait bien nu que chaque 
pinte d'urine que nous perdor ontient 1S grammes d is d L N 
devrions donc devenir malade et faiblir moit npla ea pert 
continues 

Ce sel est un absolument inoffensif et excellent r le pour tous les 


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troubles de la digestion tels que DYSPBPSIE, CATARRHE 
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Maison Fondee en 1980 ër 


330 Rue Main Phones M.5762-5763 
Winnipeg. 


On avait également déployé sur 
le corps de la malheureuse victime 
de Magua de longs voiles qui la 
dérobaient tout entière aux re- 
gards; son visage lui-même, qui 
avait porté l'empreinte d'un si 


méme temps que le deuil-de Ja jeri- 
ne fille, celui de l'hammonie; de 
temps à autfe pourtant ses yeux 
se tournaient vers le Mvre sacré 
qu'il tenait à la main, et il se di- 
sait qu'aucune consolation humai- 


mâle courage et d'une.si haute 
vertu, était caché pour jamais: on 
ne verrait plus son front élevé et 
pur, ses yeux brillants, son sourire 
un peu altier, mais qui trahissuit 
tant d'intelligence et de volonté. 
Munro, faiblissant sous le poids 
de sa douleur, était assis où plutôt 
affaissé à ses pieds, IL  inclinait 
jusqu'à terre sa téte vénérable, 
tant de fois fièrement relevée au 
milieu des combats, et maintenant 
courbée par le coup qui l'attei- 
gnait, comme aussi par la résigna- 
tion chrétienne avee laquelle il ac: 
ceptait la volonté de a  Provi- 
dence, Quand ïlse relevait pour 
chercher an instant du regard la 
litière où reposait le corps de son 
enfant, l'expression déchürante de 
sa douleur navrait tous les coeurs. 
Le pauvre maitre de musique, 
David la Grammme, se tenait auprès 
de lui: il demeurait là, presque 
sans inouvement, le visage exposé 
aux rayons brülants du soleil, 
tournant sans cesse ses regards 
expressifs vers le vieux cormman- 
dant. 1} semblait partagé entre la 
pensée du devoir qui lui incombait 
de consoler ce malheureux père, 


| devenu, en des circonstances si dé. | 
tremblantes, |chirantes, son ami, et l'impossibi. | 


| 


ne ne pouvant être éfferte à Mun- 
ro, iktrouviait dans Ja poésie ins- 
pirée du royal prophète des uc- 
cents dignes dur semblable sujet, 
Fl paraissait un instant. xepreñdre 
courage, il fenilletait rapidement 
ks pages du psantier: les chants 
les plus tristes, leg plus Jugubres, 
le tentaient tour à Æ6û# ; mais 11 ne 
s'arrétait à auégn d'éuxs tous lui 
semblaient encore trop au-dessous 
d'un pareil chagrin, Parfois. il 
semblait fixé; 11 allait prendre son 
instrument et entonnéer le eantique 
de son choix; meis souduin ses lè- 
vres trembiaient ; il secotait dou- 
louveusement da tête, et srémiin 
téhrile tournair de nouyean les jfa- 
ses du livre inspiré, 

Heywanl aussi regardait Mun- 
ro, Ce jeune homume.si éourageux 
et si ferme paraissait presque aussi 
abattu quele vieillävd:;.8es larmes 
oulaient en abondance, malgré les 
efforts héroïques Qu'il faisait pour 
les retenir, se disant que c'était à 


| lui pu incombait de som d'étre fort 


| 
| 


| 


et énergique pour Munro et son 
leruier enfant. 

A quelques pas, en face de ‘ce 
groupe funèbre, le cadavre d'Un- 
‘as reposait sur un tertres ilétait 
assis plutôt que couché, gardant 


lité dans laquelle il se trouvait de! ans la mort uné attittde martia- 


rencontrer des paroles 
d'adoucir cette douleur, Pour la 
première fais peut-être, il consia- 
tait en lui-méeme la faiblesse de 


sou art, et il semblait wener, en 


| 


de 


pr Lhess 


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capables | le, 


ni 


a 


“Rs ban a anse rarement. 


aa 7. 7 RES G ET 


BEBE. ES 


Le 


VWintüpeg, Man. 21 avril 19{4 : 


Les élèves de inngue an- 
glaise de l’Université d'Ot. 
tawa se permettent des in- 
cartades. 


{} ; sous prétexte de 
pro ontre le départ du Ré 
rend Père Fallon de l'Universi- 
l'Ottawa, les élèves de langue 
inglats de cette institution ont 
fe wuvsmiment hier dans 

la ville, surtout dans 


mruers canadiens français. 
1 commencé ce ma- 
té les 


mére où 


le anglaise 
mulgré les ef- 
des 
déjeuner, 1ls 
. ont atteint 
et sont partis en pa- 


neo 
ang 


1rve11 
: PEN 


en rang 


uürs babitu- 
portant qui 
( ; Lux ‘ , qui 
bäto ‘ Kev, el Les quob- 
ts et ! ux Canadiens- 
drus, heureu 
jue ces derniers ont eu le 
vs épaules et 


ces 


jeunes 
ne savaient ce qu'ils 


s'est rendue d'abord 
\ résidence du Dr Freeland à 
* qui on «a dit et chanté 
te ‘ nsanités que 
s peuvent invermer, 
De là on est descendu à In Bas- 
Ville et l'on a manifesté devant 
irchiépiscopal, sans au- 
| Sa Grandeur 
Gauthier ni pour le 
ve de la Basilique, On a acclamé 

Lo lu Père Fallon et l'on a 
s AUX prêtres cana- 
De là on s'est ren- 
wénéral où l'on a 
ati Père Finni- 
uit actuellement un trai- 
()n n EL de nouventt 
levant la Basilique en chantant, 
respect pour le temple 
rendu sur le 
lu bureau de 
il prononcé des dis- 
coul protestant contre le dé- 
part lu Rév Père Fallon. 
On nu décidé, séance tenante, de 
pas se rendre à l'Université 
pour le diner et d'avoir une gran- 
de assemblée de protestation à la 
salle Su ut-Patrice, 

Cette manifestation n'a aucune- 
nent dérungé les cours francais 

l'Université, dans certaines clus- 
es supérieures il n'y avait que 
quelques élèves mais les profes- 
seurs ont fait leur besogne comme 
l'habitude et tous les élèves de 
ue française sont absolument 
et persouue n'a répondu 
uuix nombreuses provocations qui 


leur ont été a lressées, 


des polis- 


Î pour 


voisina 


rie clé Lit 
cens-1rancat 


uit ! ovalion 


VE 


l et l'on sest 


pare Mujor. 


ou 4 


pres 
) Le on 


er! 


rend 


ne 


nur 


paisibles 


* 


A deux heures de l'après-midi 
l'a ss EL ée proposée à Ja sulle 
Saint-Patrice a ea Leu, de nom- 
breux disours ont été prononcés 
tout plu échevelés les uns que les 
ut Déjà on pouvait remar- 

les faiblesses dans les rangs, 


quer 
s plus sérieux voulaient retour- 
ner à l'Université et s'entendre a- 
vee les autorités, les autres  vou- 
ent continñer la manifestation 
et nomimer un comité qui présen- 
terait vu ultimutunr aux autorités 
demandant le rappel du Père Fal- 
on, 

11 y avait quelques deux cents 
manifestation 
quel- 


lans cette 
t n'eut été Ja vigilance de 


lèves 


LI 


EW ITED 
U LL SILLETT COMPANY LINE 


TORONTO ONT. 


VIERS, ETC 


des | 


atin d'empêcher les passants 
casser ces vitres, et il devrait 
avoir aussi des vitres à l'épreuve 
du feu. 


ques chefs, les rangs auraient vite 
été brisés même au parc Major, 
où de nombreux manifestants ont 
quitté les rangs. 

Les autorités de l'Université 
L'ont rien à dire sur cet incident, 
mais le public dit bien ouverte- 
inent que cette échauffourée n'est 
pas de nature à donner le tort 
aux autorités de l'Université et 
encore moins à l'attitude pacifique 
et juste de Sa Grandeur Monsei- 
gueur l'archerégue d'Ottawz. 

Et si les manifestants ont cru 
en imposer aux autorités, et aux 
Canadiens-français qui réclament 
leurs droits, ils sæ sont grande. 
ment trompés. [ls ont prouvé tont 
simplement que le ml est plus 
sérieux qu'on ne le pense et qu'en 
certains quartiers on &æ fiche pas 
mal du respect dû à l'autorité et 
les droits légitimes que les autres 
peuvent avoir. 


CROISADE 
CONTRE LE FEU 


Malgré la diminution dans Je 
nombre des feux, cependant, il y 
en a encore trop qui sont causés 
par la négligence, 

Ce sujet est si étendu, couvre 
tant de hoses, et est tellement 
important que ça prendrai des 
volumes pour tout dire. 

Je veux sæulement attirer l’at- 
tention des citoyens sur l'impor- 
tance de ce sujet en leur faisant 
penser à certains dangers pour le 
feu qui viennent avec le prin- 
temps. 

Le printemps est la saison du- 
rant laquelle tout le monde de- 
vrait faire leur grand ménage et 
débarrasser leurs bâtisses et les 
ntours de tout ce qui n'est pas 
nécessaires tel que la paille, le 
foin, les papiers, les guénilles, 
etc. etc. 

Les entours de l'écurie devraient 
être aussi nettoyés et toute la pail- 
le, le foin et le fumier qui auraient 
pu s'accumuler durant l'hiver de- 
vruient être enlevés et enfin tout 
ce qui pourrait être dangereux 
pour le feu. 

Les nids d'oisæaux ou les feuil- 
les, qui auraient pu s’accumuler 
dans les dulles, devraient être en- 
levés afin d'éviter le feu par les 
étincelles sortant de la cheminée. 

Les tuyaux et les cheminées de- 
vraient être inspectés, et si on y 
trouve quelque cho de dange- 
reux, on devrait le faire disparai- 
tre, 

Les allumettes devraient être 
Mises duns une boîte métallique et 
dans un endroit où les en- 
fants ne peuvent les atteindre. 
Souvenez-vous que les allumettes 
sont très dangereuses dans les 
mains des enfants, mais qu'elles 
sont aussi dangereuses dans les 
mains des personnes  négligenies, 
Neuf-dixième de nos ‘ncendies 
sont causées par une aliumette ou 
par un bout de cigare ou de ciga- 
rettes jeté négligemment, encore 
allumé, On devrait défendre de 
fumer dedans ou autour des éeu- 
ries, manufactures où il y a de la 
gasoline où toute autre huile dan- 
reuse, et des avis à cet effet de- 
vruient être affichés dans toutes 
ces places, 

Quand ces bâtisses sont tout 
près d'un trottoir pubhe, aueun 
espace ne devrait être laissé entre 
la bâtisse et le trottoir où les sa- 
letés peuvent s'accumuler, car 
une ullumette, un cigare ou une 
cigarette ullumé peut y mettre 
le feu, S'il y a des châssis 
à l'égalité ou plus bas que le trot- 
toir, ces chassis devraient être pro- 
tégés par des grilles assez fortes 
de 
y 


La négligence dans la manière 


de manipuler la lumière dont on 
se sert tous les jours ainsi que les 


poëles, tuyaux, fournuises, benzi- 
ne, gasoline, pétrole, ete, est aussi 
la cause de bien des incendies et 
tout le monde devrait prenilre tou- 
tes les précautions nécessaires et 
toujours y penser quand il mani- 
pule des choses aussi inflammables, 

Une autre cause de bien des in- 
cendies et qui peut être diminuée 
si les personnes intéressées veulent 
bien y penser, c'est le feu cause 
par la combustion spontanée. Ce 
feu mystérieux vient de guénilles 
ou de linges dont on se sert pour 
nettoyer les machines, les lampes. 
ou pour huiler le plancher, Tou- 
tes les huiles sont dangereuses, 
mais l'huile de lin crue est la plus 
dungereuse, Quand on s'est servi 
de ces linges qui sont imbibés 
d'huile, trop souvent on les jette 
sans précaution dans une boîte de 
bois ou dans une armoire, ou dans 
un coin tout près du poële, ce 
qui ne devrait jamais 
faire. Tous ces linges ou cotonna- 
des imbibés d'huiles de toutes les 
sortes devraient être détruits aus- 
sitôt que l'on a fini de s'en servir, 
ou déposés dans une boite métalli- 
que. 

Toutes les manufactures et les 


> 
LS 


magasins devraient être balsyés le moindre mal 


au moins une fois par jour, et 
toutes ces balayures devraient 
être brûlées immédiatement ou 
dépssées dans une boîte métalli- 
que avec un bon couvert afin que 
le feu ne ss propage pas s'il ve- 
aait à se déclarer dans cs balayu- 
réa. Li 

Des pratiques contre le feu de- 
vraient être inauguréæs dans tou- 
tes les manufactures de la Cité, 
afin que toutes les personnes qui 
travaillent À deviennent familiè- 
res avec les moyens de sorti en cas 
de feu et avec les appareils pri- 
vées pour éteindre le feu. 

Dans toutes les manufactures et 
places publiques les portes de- 
sraient s'ouvrir en dehors afin de 
né pas retenir les personnes en 
dedans en cas de feu. 

L'inspection que les pompiers 
de la Cité font à présent aide 
beaucoup à faire disparaître et 
à prévenir bien des dangers pour 
le feu, mais on ne peut pas faire 
tout cela seul, et c'est dans ce but 
que je demande l'appui de tous les 
crtoyens. 

La Section 9 du Bv-Law No. 
999 de la Cité de Saint-Boniface 
pour la suppression du feu sæ lit 
comme suit : 

“Personne ne devra 
maintenir où aider à 
aucun feu exposé dans la Cité, 
excepté quand elle sera munie 
d'un permis du chef des pompiers. 
Ce feu devra être dans un four 
en brique ou en métal, approuvé 
par lui, ou sous autres conditions 
qu'il pourrait suggérer; ces con- 
ditions devront toujours être fai- 
tes de manière à sauvegarder la 
propriété contre le feu, et celui 
qui obtiendra ce permis sera obli- 
gé de toujours avoir contrôle sur 
ce feu, et tous les charbons ainsi 
que les cendres devront être é- 
teints quand on aura fini de ce 
feu. Ces feux ne seront permis 
que le jour, c'est-à-dire entre le 
lever et le coucher du soleil,” 

Section 10. 

“Toutes cendres chaudes ne de- 
vront être déposées ailleurs que 
dans des vaisseaux en fer ou à 
une distance d'au moins quinze 
pieds de toutes bâtisses ou elôtu- 
res en bois.” 

Ces deux sections sont faites 
pour prévoir aux négligences de 
beaucoup de citoyens, qui, à ce 
temps de l'année ont pour habi- 
tude de nettoyer leur cour après 
le souper. Ils allument un feu, 
travaillent et font brûler pour un 
certain temps. Quand la noir- 
ceur vient et qu'ils sont fatigués, 
ils laissent tout là et entrent se 
coucher, ne pensant pas que ce feu 
qu'ils laissent R peut mettre le 
eu à leurs bâtisses ou à celles de 
leurs voisins, 

On ne veut pas empécher 


allumer, 
mamenir 


de 


brûler les saletés, ete. qui  peu- 
vent être accumulées dans vos 
cours, mais on veut que vous 


soyez moins négligents et prêtiez 
plus à cette cause de Wien des feux. 
C'est dans l'intérêt de chaque indi- 
vidu en particulier et du public 
en général. Ainsi si quelqu'un dé- 
sire faire un feu dans sa cour, il 
pourra le faire sans crainte, pour- 
vu qu'il veuille bien suivre les con- 
ditions suivantes: 

Personne ne devra allumer de 
feu dans sa cour quand le vent se 
sera élevé, Tout feu dans une cour 
devra être gardé à vue par une 
personne qui pourra jeter de l'eau 
feu dans leur cour quand le vent 
dessus au besoin, et pour cela il 
devra y avoir au moins un seau 
d'eau tout près du feu ou un boyau 
d'arrosage tout près avec de l'eau 
dedans prête à couler, Ces feux 
aussi ne devront pas étre trop 
gros et devront être dans le centre 
de la cour en autant que possible, 
c'est-à-dire aussi loin que possible 
des bâtisses et des clôtures: ces 
feux devront être éteints avant la 
noirceur et la personne en charge 
de ce feu devra se tenir les yeux 
ouverts pour surveiller les  étin- 
celles, et s'il en voit revoler il de- 
vra abaisser ce feu en versant de 
l'eau dessus. 

Il y à encore beaucoup de cho- 
ses que j'aimerais à yous recom- 
mander afin de sauvegarder la 
propriété des citoyens contre le 
feu, mais Monsieur le rédacteur, je 
ne veux pas prendre trop d'espace 
dans votre bon journal, merci 
pour le présent. 


J'ui l'honneur d'être, 
Votre serviteur, 
Léo Mareil, 
Chef de Police et Feu, 


Saint-Boniface, Man., le 14 a- 
vril 1914. 


Un plaisant purgatif Les Pi- 
Jules Végétables de Parmelee sont 
composées pour agir sur l'estomac 
et les intestins de sorte que leur 
action porte sur tout le travail 
alimentaire et  d'expectoration, 
Eïles ne fatiguent pas dans leur 
action mais purgent sans douleur 
et le plaisir de les prendre n'est 
égalé que par leur action bienfai- 
sante, Faites sæulement de plantes 
végétales dont les propriétés cu- 
ratives ont été expérimentées elles 
ne peuvent que guérir sans causer 


d'hui que le Christ vit, 
Christ règne, 


te Chambre ou pour lui faire ren- 
dre un hommage public et officie! 
au nom du peuple de Colombie, 
et cette opinion méconnait le fait 
que Dieu est la vraie base de l'é- 
difice social, le fondement sur le- 
quel repose le monde de l'univers 
entier, 


catholique, et, 


LA LIBERTE 


SION DE FOI 
CATHOLIQUE 


Le 6 août 1913, le décret suivant 
fut voté par,le parlement de Co- 
lombie et devint loi par la signa- 
ture du Président : 

Loi décernant les honneurs pu- 
blics à rendre à Jésus-Chrit. 

Le Congrès de Colombie décrè- 
te: û 

Article premier. —A l'occasion 
du Congrès Eucharistique natio- 
nal qui aura lieu prochainement. 
en solennel et perpétuel témoigna- 
ge de la foi et des sentiments ca- 
tholiques de notre peuple: afin 
d'obtenir la protection du Très- 
Haut pour la paix définitive et la 
grandeur de la République, la! 
nation de Colombie, par ses repré- | 
sentants, rend hommage d’adora-! 
tion et de 


1 


reconnaissance à Jésus- 


Christ Rédempteur dans l'auguste {un binocle ? 


mystère de l'Encharistie. 
Article 2.—La présente loi sera 


de ne ee 


FIERE PROFES- 


s'ils le désirent, qu'il 


le veulent, Qui 


1 
1< 


attentent 


m'attaquent 
s'ils | 
même à ma vie ( utes protes- | 
tations sur les bancs de l'opposi-| 
tion) Ecoutez-les. Ils commen- 
œnt déjà à hurler contre moi. NY! 
faites pas attention. Je les mépri- | 
æ et je les plains. : 
Senor R. Casar prit la 
parole: “Je félicite très coriale- 
ment l'honorable Senor Mejia 
pour son courageux discours. Si 
la splendide profession de foi par 
laquelle l'honorable représentant 
a conclu un très puissant discours, 
était le seul résultat de ma mo- 
tion, je me considérerais comme 
amplement récompensé. Oui, Mes 
sieurs, le Christ vit, Je Christ 
gne, le Christ triomphe.” 


alors 


Un abonné 


Un adjudant aborde un capora 
abrité derrière un pince-nez. 
Qu'est-ce que c'est que cela 

lui dit-il. 
Mon adjutant. 


? 


c'est un bit 0- 
” 
LE LT 

—Et pourquoi que vous portez 
Ji me semble que c'est 
pas d'ordonnance. 


Mon adjutant, c'est parce que 


assemblée, je veux enrégistrer plulje suis myope. 


cée à l'endroit que l'archevêque de 
Bogota. primat de Colombie, vou- 
dra bien désigner. 

Article 3.-4Les frais occasion- 
nés par la présente loi seront por- 
tés à l'exercice du budget de l'an- 
née qui court. 

A Ha clôture des débats, l'hono- 
rable Représentant d'Antioquia, 
Senor Mejia prononça ces paroles 
remarquables : 

“En présence de cette honorable 
assemblée je veux enrégistrer plus 
solennellement mon vote en faveur 
de ce décret, présenté par mon 
distingué collègue Senor Dr Ca- 
sas. Sa motion, je crois, ne fait 
ju'exprimer les sentiments de la 
Chambre, Ma position au moment 
où je prends la parole est celle-ci : 

Pendant 45 ans j'ai été membre 
du parti libéral. Durant cette pé- 
riode de ma vie, j'épousai la cau- 
sæ du radicalisme dans sa forme 
extrême et la plus exagérée. Il eût 
été étrange en effet qu'il en fût 
autrement. Mon père était libéral. 
Mes ancêtres étaient libéraux. Je 
respirai une atmosphère de libé- 
ralisme dans mes années de collè- 
ve, Tous mes condisciples étaient 
libéraux, et étant libéral, j'étais 
naturellement un athée, un per- 
sécuteur de l'Eglise, un zélé pro- 
pagateur des prinéipes anti-chré- 
tiens, Comme je sus d’une nature 
intransigeante et portée aux ex- 
trêmes, j'ai été l'ennemi de Jésus- 
Christ, de.sa doctrine et de son 
Eglise, Oui, contre le Christ et 
son Eglise j'ai combattu de tous 
les moyens en mon pouvoir. 

“Muis j'eus la bonne fortune de 
découvrir mon erreur, de trouver 
la vraie et unique voie, Oui, pro- 
fondément répentant de ma vie 
passée, que je considère mainte- 
nant avec horreur, que pour tou- 
jours je répudie plein de dégoût, 
je fais cette solennelle profession 
de foi en votre présence, dans l’en- 
ceinte de cette Chambre: 

“Si je me trouve ici aujour- 
d'hui, je le dois à rien moins qu'à 
la miraculeuse intervention de la 
divine Providence, car si j'avais 
persévéré dans les  abominations 
de ma vie passée, dont, grâce à 
Dieu, je me suis affranchi il y a à 
peine quatre ans, je ne serais pas 
dans cette illustre assemblée avec 
des hommes Jes plus distingués 
de mon pays. Je ne jouirais pas 
du privilège de participer à l'oeu- 
vre patriotique de ceux qui por- 
tent un nom si honorable dans Ja 
vie publique. Ma vraie place au- 
rait été la cellule d'un condamné. 
Moi qui, presque jusqu'à présent, 
ai été l'eslave de toute espèce de 
scélératesse, menant une vie ina- 
vouable, en conséquence directe de 
l'irréligion, je proclame  aujour- 
que le 
que le Christ triom- 


phe. Et cependant il y a eu quel- 


ques conservateurs €t catholiques 
qui tenaient que cette discussion 


n'aurait point de but utile. Mais 
le parti conservateur est le défen- 


seur de l'ordre social, et le Christ 
est le fondement de 
D'autres pensent qu'il n'y a pas 
de raison suffisante pour 


cet ordre. 
faire 
mention du nom de Dieu dans cet 


“Messieurs, de mon malheureux 
passé j'ai gardé ma franchise et 
mon courage, Comme j'ai si réso- 
lument défendu jusqu'à présent la 


cause de l'athéisme, ainsi je veux 


dorénavant reconnaître la foi du 
Christ, et de tout mon pouvoir je 
professe et je professerai cette 
foi, Je suis un croyant, je suis un 
par conséquent. 
j'ai rompu chacun des liens quil! 
m'atiachaient à mes anciens col- 

es, Dans cette lutte pour ma 
foi, je suis prêt à faire tous les 
sacrifices, même celui de ma 


surs, 


Mais que moi aussi, je le 


myope; et que si vous portez des 
binocles, que  porteral-je donc, 
moi, votre supérieur f. Des té- 


le s#COpeCs 7 


Ps ——————— ——— 


LE 1 fait fuir le mal.—Beaucoup 
ont été affligés de douleurs et s'en 
sont libérés avec l'huile électrique 
du docteur Thomas, à la magique 
uction, Tous ceux qui souffrent de 
æmblables douleurs ne devraient 
pas tarder à employer ce remède 
si efficace et sans rival, Il est bon 
marché mais ce bon marché n'est 
aucunement expres-if de va- 
leur. 


sa 


Chevaux a Vendre 
AVIS AUX CULTIVATEURS,. 


Quatre (4) excellents “teams” à bon 
marché, S'adresser à: The Guilbault 
Co. Limited, Saint-Boniface, Man. 


Soumissions 


Les soumissions sont ouvertes pour 
des travaux de réparations, de draina- 
ge, de ciment et pour l'installation d'un 
système de chauffage à air chaud dans 
la cave de l'église de Saint-Eustache, 

Toute soumission devra être accom- 
pagnée d'un chèque accepté au mon- 
tant de 5 pour cent de la soumission, 

On ne s'engage à accepter ni la plus 
basse ni aucune des soumissions, 

Pour plus amples détails s'adresser 
aux syndics. 


On Demande 


Une servante, S'adresser à Mme 
Delorme, 561, Rue Furby, Winnipeg, 
Téléphone Sherbrooke 395. 


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En 0er nsee fn M e atue) UNE EXPLOSION DE [NL LANE REFUSE 
res jgnent, Le « rencier raconte a-|marrair " et Mme Joseph Ber-| 
Boire PosTALE \ TELEPHONE | : les TéCepi 1 
{ 1 testat » | 
ur, ONU) ue | FANATISME EN ONTARIO LA CANDIDATURE 
LA ‘ : | ! 
| ) { Sarah Sherwodl, décédée à] | 
: ôpital de Saint-Bonifne | | 
| Mides Joæph Join %} La minorité anglaise prétend qu'il n’est pas permis à la! Il ne sera pas candidat libé- 
bad ie” & D ss Mate ja la majorité française de faire enseigner sa langue! ral dans le comté de 
ad ti rer À” Sunt-Hoëifscs à l'à- dans les écoles du district de Glengarry. |  LaVérendrye. 
net «€ ” "nu : 1 | ——— 
‘ trice Part Es BUUeUX à | 
Por, £ ms nds ? é è Ê 4 ÿ ; Mercredi après-midi dernier, 
| \f ; ef & la La lonnée par _k vesla pt Re rt ne eaux ie gr it v a 0 Mais ce Le cohveution réunie à Sainte- 
| 8 péter, u «li rat en l'honneur de Mon-|{ler vire Fal obrs de je Qu | k ” it pas l'affaire des citoyens! Anne des Chênes a offert la caridi- 
lotéd le / ina a PAU de Me run PTT NS fe ot uer ma-file lngue anglaise qui se mirent | dature libérale dans LaVérendrve 
| 4 teig L ST ET Tes. SE ItERs SR. COUR aie, QI ti ne pour-|auseitôt à at tu Une corres-|j M. J A. Lane, ancien éclx 
#37 à 000.  w ni PPS pr 2h) + 4e ., pre à a) Pan r “ as uu gra 1] poni lan æ volimmine un dire à à vin de Stint-HBoniface et muinte 
. #. J ! J : 14 INterer uans toutes 1es provinces!entre inspecteur Jones et Hi 1Di-! pat rési i ainte- à se 
Specialiré baris e chifi = audissements pour Ja belle ma-[lu Pan inion, C'est en dre la ques-[nurité de 0 anglaise, Cette! ares sens name 
Publiques et de Chemins £ ÿ { A ie d'A mant " s ds rent le rame o1 des écoles bilingues qui re-|minori® se mit même en rapport Cin HORS furent inis de la 
5 PA fe «de. Le k 1 7 1 Chine Mt © lent sur le tapi M br les autorités du département | ant : \ Lane, M. Seymour, de 
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[ans les différentes paroisses. dk , vers OPEL l'abord peuplé par des Highlan-fnait, le 17 février, à faire écrire | Louis Gagnon, de Winnipeg, et 
COURTIERS F N IMM EUBLES n féréi His tous les centres ds FOEU- Llers écoësais, mais des Canadiens-| par les aûtorités de ce départe-[A M. Alfred Hood.'de Giroux, M 
. | français, Ainsi on a vu une pa r 4e le l'ouest de a. province ni pee lettre à l'inspecteur 2 Lane recueillit ln majorité des 
€ À. o ke 100 f ‘11 Inner ss. le uébec <'v sont établis et ontines l'avertissant, et nous tradui- sé EN inati 1 « a 
PNR IOSS CAUSE SN ERCING | l nnrfore ce 180 Lo 54 L'assemblée annuelle des direc réussi pet ul à peu à constituer la|sons mot à mot, d'avertir les svn- ET can mag 

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J'A TRENBLAY WINNIPEC lsondantes du journal. De toutes!ment Lt: a eu lieu dans les bu rançais sont aujourd'hui beau- le ngngenient une ins titutrice con- M. 1 er his à 

JP TREMBLAY . | manières elles participent à la lut- wux de Ja banque Northerr | oup plus nombreux que les autres naissant le français où non il n'y he Te n'etait pas present à 

es É CANADA. e pour le francais et leur action! Crown. Les élections ont donné k “nfants parlant la langue anglai- {ax ait aucune méthode légale per- ‘ ah Nr À » Le P br 
t à di [ent .des piné fonce. T1 y à main: |enitét j pour 1914: D: Jusque au mois de décembre | mettant le français comme sujet RUE ps are ot À J. 

cenant quarante groupes le jeur e| La hance. prés lent. Dr Lauren FA va les « ‘itove NY ÉCOSSAIS !A- d'étude dans cette école” . : B I ‘ P* l nire ALIUUIE à SL € 

SOUS LES AUSPICES D | filles dans l'Ontario. eau, vice-président, JA. Beau-| ‘aient cependant réussi À, faire] Les syndics indignés, ne jugè-| 7 AO, 

Maintenant où vont aboutir les! pré, ‘rétaire, J.-E. Trottier, tré- lire des commissaires d'école par-|rent pas à propos de répondre, nn. er ‘ pen li, 
inadiens-francais! A une persé- sr Aa I ant l'anglais, Mais les choses ont [inais persistèrent à vouloir vetenir : F ra 1 1 “di re ki nac de 

CERCL LAVERENDRYE |'eution peut-être envoré. pis Vie: | Lou ‘hangé et en décembre tous les les #rvices de Melle Sénécal com- [el e pus la : W = ure € ak 
[lente. Mais ils poursuivront avec | WA MT onmissaires étaient  d'originelme institutrice, Et depuis cette 4 ; ra ee hs ircons a 
[plus de ténacité la lutte et ren, | A * gen CARRES:. Re re 1 française, Cependant, par cowtoi- [époque Melle Sénécal enseigne le a faut 2 M née une 
AT ED EEE lront à l'ennemi la position int@ |" sion Qu agit Lurenne sie, es Canadiens-français offri-| français une heure chaque jour. Can tes contre n 4uzon. 
Le R.F. Lortie OM. donne, devant une salle comble, |nnble. C'est une guerre de guérit. |“°ndamnant David Paÿrot, pro-|-ent à leurs concitoyens de nom-| ÆExaspéré de la. persistance pe ré pbien emeer ce-Les 
une él t fé , } i i ” Mas, S'ilfant dix ans nous les [Paire Ge !8 librairie Moderne. | er nn d'entre eux comme com-|des  syndics  canadiens-français certaines de ses opinions ne lui 
éloquente conférence sur la crise ontarienne. ae fon 1 non ar ee amende de 2000 pin vote nissaire. | [à faire enseigner le français, nc pas d'accepter une tel- 

ere te au Manitoba depuis 20 ans.et} ©, ARS DS D Los sy Les Ecossais crurent qu'il n'é-[un groupe de citoyens se réu-| 16, CRNCICAUUTE, 

“ei " is 44 RS -tndiours vivace, |cetle eciIsIpn. C'est CERTAINS ATTÉ-! (ait pas à propos d'accepter qu'ilfnit, et le 24 février un nommé Do. = RE 

né salle com je a répondu 4 L'Acete d'I In € onsacTA 1 LL békrivierdermine; Dérunel rularites lans la conduite de Ju ait pas à propos d'accepter pald D. McDonald demandait l'é- MUNICIPALITÉ DE RITCHOT 
pc ice q ha)" se “ion qu cel pi cipe pout écoles sep « bite péroraison sur 4 géné. | °#2R.PAF le magistrat. . _…l'ette offre et refusèrent, Les Ca- mission d'un bref d'injonction 
nd le se à L + 4 ù 4 aa ’ Fr. ; ” #1 : k 1 s | ation présente qui ne veut pas! : me, F rgnie tre té adiensfrançais surpris de ee re-! pour défendre aux syndies de luis-| SOUMISSION FOUR NIVELER. 
m.i. parler de la question bilingue | pr DU loi fut touiours L°tre une æénération de lâcheurs. LE denstre ce us mr 5 ns _ a nt choisir un comarissaire Tue pioneer les Moi see Des :éownissiüns peur fotre:les tre. 
di ans Ontario et de 1n tuation de Lu dé { e Q be fi # l‘lsidise, Lo 2 " ur + ÿ ve LL. ga a Fa € ré | mn a) Loge in As ass de nivellement qui seront néces- 
DRE da aais dans cette Dro ol£ POSE Loi Li tee LL CR ue M Peyrot PE? se Fe ler, qui était COSSALS, TETUSA À paver un salaire et en "dt M saires dans les chemins ci-dessous 

- , | ur Béliveau remercia en quel- | &ue WL. € pere pa on tour de remplir les fonctions! dant l'enseignement de la langue|mentionnés seront reçues par le sous 
vince, & Scott fit amer p DITINE lues mots La conférencier. La lut- | e n'est que partie remise, til fallut le remplacer par un au- française à l'école de la section.” mp 2 1 au vingt-huitième jour d'a- 

Meur Béliveau Lvait ave em | #13 à t e it ire ! a le l'Ontario est nôtre, Hi nos | A bientôt, re secrétaire, M. Lefaivre, un!La motion fut présentée au juge! De ja station Willard jusqu'au che- 
pressement accor lé son patronage |truire let et uni l ur Jan- | frères d'Ontario ti iomphent c'est uarchand de Green Valley, Lennox à Toronto, il y a deux se-| min Sainte-Marie, environ 3 milles; 

il cette séance publique Je lgue et Un A | 1pe TT laussi po ir nous tn triom] he, C'est | Les adversaires de commissaires muaines, Le juge ne voulut pas se] De Niverville jusqu'au chemin Sain- 
LaVérendrye. Dan issistun SIL la \et Ai ri [la vie de l'élément français qui est | 7 ctuels prétendent que ceux-cil prononcer sur le champ. [De Nivervilie_ LE prod 
on remarquait Mgr  Dugns, [ane SKIEat lu N° xl Les Pè- lin jeu. Peut-être le dernier sx NOUVEAU PRETRE dont pas tenu de réunions régu-| Hier la cour était encombrée de |ijon 12 ph vo 2 rar my sont oll 
RR. PP, Cavrière, provincial d : \ Confélérat vt [EL [HI { orangisnie avant le d ler | ières, il Ÿ » | d i L N > | }: ia gro à miles: û 

Sr ia af M el 6 LR - Sue Ep ‘ À | ières, qu'il n'a pus été fait “dk témoins, Les uns jurèrent que la! Du chemin de Niverville à la ferme 
à muLes, bang * s]J., recteur bé % S: à L evant HE française, | ———— ninutes des délibérations et sel majorité des contribuables par- ER GENPren 2 ss à “ chemin 
du coll: ortelan O.M.L.. il [A ‘ e ! 01 Oo Si la victoire de nos frères dans j à 5 ET ñin à ic à GEL e-Marie, environ milles ; 
DORE TS Set Cocu : | To D à ne Bague FR M Mgr Béliveau confère, di. )laigne pi que les commissaires | lient k £n ane sais, Les sYniios Lai 4 haha he nd MES 

ne par: k 10 a pou | ent engagé une institutrice par-|défendirent avec énergie et pro-|oité Est, jusqu'aux limites des terres 
Magnan o.m.1, supét “ur d 4 mn cles droit Ù à faire face à de nouveaux manche, la prêtrise à M. ant le fr: ançais, Melle Huot. testèrent qu'ils avaient agi aveclenviron 2 milles, ; rod 
nier, M, le muire Lachance, uni ÿ out U Nu sauts lei dans vingt ans, nous | l'abbé Lambert. Aussitôt après cette nomination,| bonne foi. Mais le juge “Lennox| On peut prendre certaines informa- 
mier présidk nt du cercle La n ns prêts aloré à y faire face. | ESS 1 TER es contribuables de langue anglai-|leur fit remarquer qu'ils auraient|tHions au sujet de ces travaux en fai- 
rendrye, M. l'échevin Benupré. [catho ( REA + | « commencèrent à écrire aux com-|dû faire plus de cas de la lettre de dv Es re e w : 
incien prési lent du ercle,  MEM | °4 074 JA Ü Mor Béliveau a ordonné, di-f nissaires, prétendant que la nou-'qu ‘ils avaient reçue du  départé-| hurean de M. Mainville ag ls Salle 
les abbés Lee, Deslandes, ete, les {on ju un val jinanche, à la prêtrise M. l'abbé elle institutrice n'était pas qua-,ment de l'instruction publique. Les! Municipale à Saint-Adolphe. 
juges Prendergast et Prud'hon HAL AUEPRPIERIEAR D: ST-BONIFACE Lambert. C'est Ja première ordi-Pifiée. Des lettres furent adressées syndies, par l'intermédiaire de! Chaque soumission devra être ac- 
me, ete. AARRONS RON. “RCSORE Laation à la prôtrise de Mgr Béli-| 1 M. J.-E. Jones, inspecteur des| leur aviseur légal, répondirent queen, a on + r$ eg à des ad 

M. Mondor, a it, président | ki #0 À x au depuis sa consécration épis- icoles séparées pour le district!{la cour n'avait pas juridiction eét| cent de h ie n ss 26-20 
li eve, présenta le confér \ | hrs 4 r lieu Fos finnois da Mine Ph tip pale, Le RP, Lecoqy o.m.i, as- FO: tua, Le 21 janvier, M. (NEReS | que l'acte des “écoles Rp, ne | sion. 
jueit] in sa réputation et| LABS “Rs la cuthrirnl ’ 5 | is pour s'occuper de la « Latin iruetion publique de se prononcer! 2 A + ete 
l'importance de la lutte qu'il can. | Le gouvernement Whitnes pee ge pu ou (. # A v4 fin] 4 à pu Re, il fut se que!suxr une publique quest Qu et "OM er d'un chèque uinsi accep- 
uit en O our le.im jen | =T0i Lomme je 1 pou pes. de A Melle Huot n'avait pas les quali-! régler la difficulté. La Municipalité Rurale de Ritchot 
de la langue frn | A, RES MARIE Ris Minor CTRORTRANT ications requises par les règle- Je préfère réserver ma déci-|se réserve le droit de refuser, d'accep- 

\ les d del hi RAR M RCE PSM utaise 1 nënts, et elle fut en conséquence sion POus plus turd, a dit le juge “ toutes et chacune des sourgissions 

ere Invasion a mn a OL de ongédiée, "| Lemnox, al de Pouvoir Guidier|"e.re "enéeee ps M'accopler 1 pus 

Dès fér au evins M.-J.-B. Coté. M: :f<A Quand cette résolution fut a- plus à foud les questions légales! Les soumissions sont données pour 
réclame avec beaucoup 1 ) \ 8 | Bélivenn et M. 1 LANDE MR loptée, M. Jones donna justruc-|qui ont été soulevées, Si J'avais àlehaaue chemin séparément, Toutes 
d'appark u “ela 4 LAS De rfi tion aux syndics de faire publier !me pronon ‘er aujourd'hui, je se-[198 soumissions devront être marquées 
bien que d'a Fyaaie à rte de. int annonce dans les journaux rais cbligé de déclarer  l'engage- este gr Ph mt à SR.) PM 
qu'il prêche. dé ( vu . it ‘ pour avertir qu'une institutrice de ment de "Melle Senécal, absoli-| Sosres à la malle ou-livrées au sous. 
tantôt un qu | | Le nu 14 ja M. Al Contant, fond teur seconde classe était demandée et ment illegal, et qu'elle ne possècle signé. 
entre da \ | ï | . ; : el Norwood Gara (Q ten fu que, s'ils ne pouvaient en trouver,/pas les qualifie ations exigées par C. GAUTHIER, 
quoi une persécut lins O uit jusqu'à l'autonne dernier s pourraient se contenter d'en Ja loi, Je devrais de plus, sans hé-| Secrétalre-Trésorter, 
rio? Pourquoi les Canadie L PS rs que lui succéda son frère M | “hoisir une de troisieme classe, Il sitation, déclarer que l'usage ‘et Saint-Adolphe, Man, 
cuis résistent un règlement 17 APRÈS hs AnCIUaIT.CQN sène Contant, est de retou: déclara que les syndies pouvaient |l'enseignement de la langite fran- 

La réponse est imple: c'es puveronrenk 44e " cn urope, M. Albert Contant ë| éme faire mentionner qu'une çaise dans cette section n'est pas at Eu ETES IIS LU 
que ce réglement viol lroit FAIR BRBAIE AR SIN SAINS l'os TRITEr eu France suivant des institutrice parlant le français au-lantorisée, Je préfère réserver à ae 
saorés de la religion et de ln lan: F* Hal “OU |ours d'a on et de construétior rait la préférence, Les syndics fi-| plus tard mon jugement afin d'é- GRESHAM 
grue, ge p'CIRQU: LAS plane sous la direction du rent insérer des annonces en con-[tudier plus à fond les _ objections è M 

Le conférencier retrace à grands | ve. PR “sep lèbre aviateur Blériot, le pre-| équence dans le “Toronto  Glo-!qui ont été présentées et particu- Life Assurance Society 
traite l'histoire des nôtres PE, RLRURS HEADER ier qui traversa ln Manche, M. | Dbbe”. le “Temps”, le “Droit”. 1lièrement la question des frais à OP ad 
l'Ontario, Le français est la pre | Arr, D Loi 4h énss ontant est maintenant aviateu [était mentionnée dans ves annon-! payer, car R il ne faut pas oublier Actit, jlus D. 863,000,000 
mière langue européenne à y pé | à frareaie te. C'était abaar a obtenu le brevet de la Fédéra- “es que les syndies désiraient en- que la bonne foi des syndies doit Rent anniv! 
nétrer, Champlain y fait plusieur CRETE ER eus + Aéronautique Internationale ager une institutrice parlant leslêtre prise en considér ation.” Paiements globaux 
expéditions. En 1641, les Fran. | au | ie ] +00 M. Contant va immédiatement langues française et anglaise, Mitre J.-A, Chisholm, de Corn- sur polices ,......#8147,000,000 
çais sont déjà établis dans Onta Et ‘occuper de pousser en ce paÿs li |T4 dinere et le!soué-diacre furent Les réponses furent nombreuses. | wall, MacDonnell et Costellé, d'A Bureau-chef: 

SE oi instruisent les. sauvages |. Ya lie persécut ause de l'aviation, MM lea abbés Leroux et Picot. {Toutes Jes applications étaient fai-[lexandria, occupaient FN le re- . Londres E, C,, Angleterre 
D Le Lamothe de Cadilh madiens-français dé dèrent L'EA |" bail el sonate PRES ISS DS des jeunes filles canadien- | quérant, M. McDonald et  Mtres Succursales dans tout l'univers 

PR A (00 à ie eo ter, Paraît la ce Ps À | a Arove } £ à F nes françaises. L'inspecteur Jones! J.-A. MeIntosh et D. Danis repré- Bureau-chef en France: 
qui avec Ses LUU compagnons Loi vau Whitnev met e, ANNOI La Manitoba Construction Co.| Dug us, vicaire général, t. RP, mb. ns SJ 2 ; Un US C1IHO1 , FT ci Û Gresham Building, #0 rue de. 
dent Détroit, Lors de la cessior Ra à SN +. ga ' pe L : limited vient d'obtenir sa charte. | tard, om. RP, Tecompte pe crut à propos de protester contre! sentaient les syndies, à Provence, Paris 
du pays à l'Angleterre, les nou Fe 4 les poursuit ONE PE essieurs suivants compose [recteur du collège de Saint-Boni- a manière dont l'annonce avait] La salle d'audience était bondée Bureau-chef au C'anada: 
veaux maîtres ouvrent l'Ontaric|s®* due les ImStIEUErICeS | lront |" hionn de direction: Cloud, lice, R: PU a P. Ma. lité faite, Il prétendit que les mots|de personnes qui s'attendaient à Montréal, P. Q. 
aux Anglais et aux Ecossais n \is 4 “ee Malik cg ere Buffet, Paul Grañd, Gustave € ‘ot. | man Oo... supérieur du Junio- mploxés indiquaient que seule! des , déclaratiohs age y a 221 AA MoDoe ott 
le ferment à l'élé fra 5, Rene à enier, J.-E, Collon, P. Simonot. | fat, M. l'abbé net LF T2 ne ( anadienne-française N'a Mais elles ont été désappointées. Winnipeg, Mans à 
C'est trop tard. Les Françnis y| Deux moyens se prés es nent |}, a pit: al de la nouvelle eompa- In Petit Séminaire. Du- | ait obtenir l'emploi. Das l'inter- FOR ae F7 es éraët 507 lo Cids: 
sont et demeure ront. Le Yr'OUTX |D bord | \ssoc ation Educa 2264 est de $S60.000,00, Elle s'occu jee nee ur 2” A uphimes ‘alle, Melle Sénécal, de Bucking- ; : L A-R, HOWELL, Montréal, 
de Détroit croit lentement et |'1on. Le conférencier dit ce-qu 4 «| vra de toutes sortes de construe. LM. l'abbé Mesier, aumômer àl 22m, écrivit aux comrissaires d'é-| L'espace est an lieu ce que l'é- Sirènt à Dossriate: 
one, des ne pe tend 2e) Put: Brabant pese ss dde | dues [0 lhOpièal, MM. Les shbés Létèts pen RUE: Pa ot: 4 pi RAHIS 04 TER Me. qousre, WInaÈeS. Man. 
acadiens, Vers il, le mouve HOT nue qnemques 1 Re * {Roy et Lamv. Le KR. P, deMange- pl Wa, € eme gen emandés # tous 
ment d'envahissement comment | tde que] prêtres avertis par [lere s.j, agissait comine prêtre ns lrertificat, Ce certificat lui permet-| Toute inachine a été mise en les districts non représentés. 

Les Canadiens débordent de Qué [la persécutior qui Sannonçait BAPTEMES | sistant et M, l'abbé Brodeur com- ‘ait d'enseigner le français et l'an- jeu pur esprit qui s'ust retiré. Eu 
io di , Se Siamel dus. | Dès 1909 elle réparait à CRE Lo Set Res à rpg glais, pourvi » le départe t V'atisener su 

bec dans l'Ontario. Prescott, Rus- {1 neue Qi Marie-Thérèse Antoinette  Dé.lne maître des cérémonies, ais, pOUFVU Que 19 -0EPA Meme .…. Gérant de la Succursale 

sel, Glengarry et Stormont sont |hiser un € ME à fer rosiers, fille le Télesphore Déro-| , 1€ nouveau prêtre est né à le l'instruction publique le Tuil j4 jumière est une humidité de Winnipeg. 

enlevés puis le nouvel Ontario est{"ensement des Canadien ap Br as dore be LÉ Te LS Suint-Bonifuce en 1889 et est lel ?ermit. divine. 

attaqué, Repre nant la hache deside l'Ontario, 1,240 "nngressistes ag ee Ke a É cho fils de feu le docteur J.-H.-0!| Le dernier jour de janvier, M. 

ancêtres, le colon canadien se fait répondine 8e son appel Four qu Déruiers et son épouse F “[Lumbert, Sa famille vient de|Jones écrivit de nouveau aux syn- PR nc 

iv reg où souvent L encore |‘e congrès se prolonge ; ne fut | ** Poe clé: toi Léopoli Albert Saint-Cuthbert, province de Qué- Les pour les ae que 4: texte 

achète la terre mise en valeur par|[Pas Une vaine MANIIeSALTION, Of ORPI LF OR AO PONLAIDerE Te TI à fait ses études à l’ancien | les annonces qu'ils avaient fait in- 

le colon anglais ou écossais sl fonda l'Association d'E lucation. LT se Fes TRE Boivin \ ie école Provencher. Li Taché, sérer dans rh journaux ne ré- ED. GUILBAULT, E. A, eur 

population orangiste et dhglaise * devait diriger la lutte, se te- \u DA f Craie ne M =, [puis au collège des Jésuites. pondait pus aux exigences de la Président. 

roule, Ce recul s'accentue d’an- [nant toujours à l'avant gar le, : DE + sie; marraine, Math. M. l'abbé Lambert avait été or- loi, et en même terups il leur don- Th Gui | 

née en année. Dans une déra Le | Tous ds TA français d'On 4 2 a MR | lonné. sous-diacre à Montréal. le! nait permet pe de faire publier e ult Co., Limited 

d'uutres comiés anglais et protes-{tario ont adnere à son DroËram 03e ph ARTCICHAMREINrE DE T91 décembre 1912, par Mgr Bru-|une 1 nouvelle annonce pour Geman- 

tants auront été transformés en!me, sanctionnée par son dernie! ve fils de E Unond St- Onge AE ét dincre, au Dati & Séminei- der une institutrice, Cette lettre “ÉNTREPRENEURS GENERAUX 

comtés catholiques et français. SOngTes L te mférencier explique! de Delmia Dérosiers, Parrain, M.}re de Soi RS gr 2 le 22 novem-| fut reçue per les syndies le 4 ou 

La “French Invasion” est main-|le travail de cette association | Magloire Desrosiers: marraine! bre 1913. ‘ Myr Langevin, le 4 février, Mais les syndies ne 
lénant un fait ancconpli Deux!ses griet à = mvernement | Melle Régina Desrosiers, }_ A l've oi de son on ssl hi pas “devoir sen’ occuper, 
cent cinquante mille Canadiens Une serie ongres TÉLIONAUS |} William-Heury, fils de Willy! M. l'abbé Lambert a recu de nom- [ils trouvèrent que les vexations 
français sont fixés dans l'Ontario. |Pempiete le travail LOS ON, | Fontaine et de Elise Booker, Par-|breux cadeaux, Prog 1e aient à se prolonger un 
PS forment la majorité de la po:!£La à ete le succes, rain M. Wilfrid Fontaine; mar-! M. l'abbé Lambert a chanté les! peu trop. En conséquence, ils re- 
sulation catho! jure, En polit tit | 1912, ivernement pro-|rane, Melle Mabel Booker Vépres dimanche a prè sidi et t dit! :fusèrent de se soumettre aux Mis- 
eut Fiueque fuit nt lu ik * second vivent 17 Lrima-Crerma na üve ns, fille de a premiè re mess, hier matin. au tructions de l'inspec teur Jones et 
13% coœmt le premier, L'A Richard Güovens et de Murialcouvent des Soeurs Grises. N of-|le 5 janvier ils rétenaient les ser- d 

Quel traitement a reçu ect él! suc le l'ordre de la vé-!'Tanghe. Parrain, Théo lore Bock-!ficiera à Ju grand'messe dimanche! vices de Melle Sénéeul, BUREAUX ET ENTREPOTS: 
ment dans Ontario? D'abord plei-|sistunce, E lemande aux pa-!stael; marraine, Louise Vindevo:| prochain. Dès le lendemain Melle Sénécal Coins des Rues Des Meurons et Goulet 
ne liberté pour l'école primaire.|rents de sig: buetin or lon-| gel. !_ Durant l'après-midi, M. l’abhé| était à son poste “avec la permis- vd 
En 1798, le français est langue of-| nan maitresse de faire sortir! Joséphin. Marie-Thérèse Deni| Lambert a reçu chez sa mère Mme!sion verbale de l'inspecteur Jones” PTE ‘ . : MAMTYOSN À 
ficielle au parlement d'Ontario iles , €.1ants quand entreraient st, fille de Fransois Deniset et Lambert, 50 rne Dumoulin, dit-elle, Une heure chaque jour el- | éléphones Main 604-7442 < 


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